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Pétrole, manganèse, produits agricoles… La présence économique française au Gabon

Un mois après le renversement du gouvernement au Niger par des militaires, le coup d’Etat au Gabon a déjà des conséquences sur les intérêts économiques français dans le pays.

Première entreprise à avoir été directement touchée, le groupe minier Eramet a annoncé mercredi à l’AFP que ses activités ont été « mises à l’arrêt », avec l’objectif de « protéger la sécurité de (son) personnel et l’intégrité de (ses) installations ».

Le groupe français présent à travers deux filiales, Comilog (la compagnie minière de l’Ogooué) dans l’extraction de manganèse, et Setrag (la Société d’exploitation du transgabonais) dans l’exploitation ferroviaire, emploie 8.000 personnes dans le pays, majoritairement des Gabonais.

Le Gabon est le deuxième producteur mondial de manganèse d’après la société Coface, spécialisée en gestion des risques, un métal utilisé dans la production d’acier et de batteries.

Comilog extrait 90% du manganèse issu du sous-sol gabonais, d’après des chiffres de Bercy, ce qui a représenté 4,8 millions de tonnes en 2019, le reste étant effectué par le chinois CICMHZ (Compagnie industrielle des mines de Hangzhou), et l’entreprise Nouvelle Gabon Mining (NGM), filiale du groupe indien Coalsale Group.

Egalement présente, la major pétrolière TotalEnergies est installée depuis plus de 80 ans dans ce pays qui est le quatrième producteur de pétrole d’Afrique sub-saharienne et qui est membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) depuis 2016, après l’avoir initialement quittée en 1996.

Le géant français se dit auprès de l’AFP « mobilisé pour assurer la sécurité de ses salariés et de ses opérations, ce qui constitue sa principale priorité », sans en dire davantage.

TotalEnergies a dans le pays deux filiales: TotalEnergies EP Gabon et TotalEnergies Marketing Gabon (marketing et services). C’est aussi le principal acteur dans la distribution de produits pétroliers du pays avec 45 stations, ce qui représente une présence modeste à l’échelle du continent.

L’entreprise est par ailleurs entrée l’an dernier au capital de la Compagnie des Bois du Gabon (CBG) à hauteur de 49% pour développer un modèle de gestion forestière.

Aussi dans les hydrocarbures, le producteur Maurel

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