Le ministre des Relations extérieures de la République d’Angola, Téte Antonio, a réaffirmé, mardi à Rabat, la volonté de son pays de continuer à oeuvrer avec le Maroc en faveur de la paix et la sécurité en Afrique.
« Nous réaffirmons notre volonté continue de travailler ensemble tant au niveau bilatéral qu’au niveau de l’Union africaine afin de trouver les meilleures voies et solutions durables pour garantir la paix et la sécurité en Afrique », a indiqué M. Antonio dans une allocution à l’occasion de la tenue de la 3ème session de la Commission mixte de coopération Maroc-Angola, qu’il a coprésidée avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Cette réunion est une nouvelle étape historique qui permettra d’évaluer les progrès accomplis et de renforcer les relations à travers la signature de nouveaux instruments de coopération, a-t-il souligné.
Le chef de la diplomatie angolaise a en outre relevé que cette réunion constitue également une occasion pour identifier de nouveaux axes de renforcement du partenariat dans le cadre de la promotion des relations Sud-Sud, au service des deux pays en particulier, et de l’Afrique en général.
Il a également fait part de la volonté de son pays de renforcer sa coopération avec le Maroc dans les différents domaines et de surmonter les difficultés qui se posent avec le pragmatisme nécessaire, notamment en identifiant et en capitalisant sur les opportunités offertes aux deux pays.
M. Antonio a, de même, exprimé le souhait de son pays de renforcer davantage les liens économiques avec le Maroc pour mieux résister aux chocs externes qui deviennent de plus en plus imprévisibles dans un contexte international extrêmement complexe et volatile, mettant l’accent sur l’importance de multiplier les actions et les initiatives visant un développement durable afin de garantir une coopération mutuellement avantageuse.
« Nous considérons le Maroc comme l’une des économies les plus développées et les plus florissantes du continent africain. Cela constitue une valeur ajoutée à l’effort de développement de l’Angola », a-t-il dit, soulignant l’intérêt que porte son pays à la diversification économique, notamment dans les secteurs de la pêche, de l’agriculture, du tourisme et de l’industrie.