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juriste espagnol :Gestion migratoire.. L’approche humaniste volontariste et holistique du Maroc un exemple à suivre par les pays de la région

Les actions adoptées par le Royaume du Maroc dans la gestion des flux migratoires, basées sur une approche  »humaniste, volontariste et holistique », constituent un  »exemple à suivre » par les autres pays de la région, a affirmé le juriste espagnol, Miguel Angel Puyol.

 »Le Maroc, qui souffre des conséquences de l’immigration irrégulière étant un pays de transit, déploie des efforts colossaux pur lutter contre les mafias s’activant dans le trafic d’êtres humains, alors que d’autres pays, en l’occurrence l’Algérie, n’assument pas leurs responsabilités en la matière », a souligné M. Puyol dans un entretien à la MAP.

Conscient de la dimension globale et multidimensionnelle du phénomène migratoire, tant régulier qu’irrégulier, le Maroc ne cesse de faire preuve de  »responsabilité, de crédibilité et de fiabilité » dans la lutte contre les mafias dont les modes opératoires sont devenus de plus en plus violents, a fait noter l’expert espagnol, spécialisé dans les affaires du Maghreb, relevant que l’Espagne est consciente de plus en plus du rôle  »crucial » joué par le Royaume dans la gestion migratoire.

 »Les mécanismes de coopération entre le Maroc et l’Espagne ont permis de mettre en place un partenariat rénové basé sur la confiance, l’échange d’informations et la coordination au plus haut niveau », a-t-il dit, précisant que les résultats notoires obtenus à ce sujet, notamment une baisse notable des arrivés de migrants sur les côtes espagnoles, sont la preuve la plus éloquente d’une  »coopération bilatérale fructueuse et réussie ».

 »Le Maroc, un pays qui honore ses engagements dans le cadre d’un esprit solidaire et humaniste à l’égard de ses amis africains, est un partenaire fiable pour l’Espagne et pour l’Europe », a soutenu M. Puyol, déplorant les voix de certains milieux hostiles qui campent toujours sur des positions archaïques sur la gestion migratoire.

 »Ceux qui pensent encore que le Maroc n’est pas victime de l’immigration et qu’il n’en subit pas les conséquences sur sa propre chair devraient mettre à jour leurs données et réviser leurs positions éloignées de la réalité », a-t-il insisté, assurant que les mafias profitent de la  »négligence » dont fassent preuve d’autres pays de la région pour mener des attaques violentes et organisées comme c’était le cas lors des évènements survenus, le 24 juin 2022, à Nador.

Les forces de l’ordre marocaines et espagnoles sont soumises à une pression quotidienne et permanente des mafias qui utilisent des modus operandi plus innovants et plus agressifs pour atteindre leurs objectifs, d’où la nécessité d’accompagner les efforts déployés par les deux pays par des ressources financières et des mécanismes plus efficaces, a-t-il indiqué.

 »Le Maroc ne peut à lui seul maîtriser un phénomène international d’ampleur économique, humaine et politique. L’implication des pays de la région, un engagement plus accru de l’UE et une coopération multidimensionnelle sont les clés pour avancer vers une gestion plus sereine du problème migratoire », a fait observer le juriste espagnol.

Pour M. Puyol, la coopération bilatérale entre l’Espagne et le Maroc donne des résultats remarquables grâce aux actions conjointes menées dans les deux rives de la Méditerranée et à la volonté d’aller de l’avant dans cette collaboration multisectorielle.

Toutefois, a-t-il conclu, la dimension multiforme du phénomène migratoire requiert une réponse globale, solidaire et intégrée de l’ensemble des intervenants africains et européens.

ALdar : LA MAP

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