Le Lauréat du Grand Prix de la Poésie africaine (Maroc-2023), le poète sénégalais, Amadou Lamine Sall, a fait part de son admiration pour le progrès réalisé dans divers domaines par le Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, soulignant qu’en Afrique, Continent auquel le Souverain « tient tant et qui Le préoccupe », le Royaume « a su se détacher de la lampe à pétrole pour l’électricité ».
« Le Maroc, toujours un enchantement, un incomparable bain de jouvence, un peuple apaisé, un patrimoine architectural fascinant et millénaire, une créativité artistique contagieuse, une dynamique et un éblouissement culturel unique en Afrique, un Roi ami et Serviteur des arts et des lettres ! Quel peuple pouvait mieux rêver ? », a écrit le poète sénégalais dans un témoignage posté sur sa page Facebook, lui qui vient de remporter le Grand Prix du Festival de la poésie africaine, dont la première édition a été organisée du 05 au 07 mai au Maroc dans le cadre de la célébration de Rabat capitale de la culture africaine.
L’attribution du Grand Prix de la poésie africaine au poète sénégalais intervient en reconnaissance à sa contribution artistique qui, imprégnée du patrimoine poétique africain oral et écrit, vise à défendre les terres et ressources africaines et à promouvoir la liberté et la dignité des Africains.
Amadou Lamine Sall est l’un des descendants de Léopold Sédar Senghor, l’un des plus grands poètes africains qui ont contribué au rayonnement et à la gloire de cette expression artistique.
Sur sa page Facebook, le lauréat du Grand Prix de la Poésie africaine affiche: « Capitale africaine de la Culture pour l’année 2022, le Maroc a battu tous les records d’animation, de créativité, de représentativité artistique et littéraire. Aucun art n’a été oublié ! Tous les ateliers, les musées, les bibliothèques, les gares, les écoles, les universités, les avenues, les ponts, les autoroutes, en ébullition créative ».
« La culture nourrit tous les corps de l’État. C’est la consigne de Sa Majesté. C’est par la culture que tout commence. Ici ce n’est point un slogan. C’est une réalité sans nom. Le Maroc est un rêve mais ce rêve se vit et se voit. Je l’ai vu et vécu », témoigne ce natif de la ville de Kaolack.
« Voila pourquoi, invité de la première édition du Festival du film documentaire en ce mois de mai 2023, j’ai, parmi mes nombreux frères africains présents, dit mon admiration et ma foi en ce Maroc qui donne l’exemple », affirme-t-il.
Au président Azlarabe Alaoui, initiateur dudit Festival et devant toute l’Afrique présente, « j’ai demandé que le Royaume soit élu comme capitale africaine de la culture pour 100 ans ! J’ai souhaité en voyant depuis tant de décennies le formidable et irremplaçable travail du FESPACO, qu’il était temps qu’aux côtés de la FEPACI -Fédération Panafricaine de Cinéastes- que l’Union Africaine, si molle en matière de résonance artistique et culturelle, créait « Le Grand Prix du Cinéma Africain et du documentaire » d’un montant d’au moins deux milliards de FCFA, soit un peu plus de trois millions d’euros qui, chaque année, serait décerné à son siège à Addis-Abeba, en présence de son Président en exercice. Il s’agit de suppléer le FESPACO et d’aller encore et encore de l’avant », a-t-il indiqué.
« J’ai rappelé au peuple marocain combien le Maroc appartenait à tous les africains. Le cœur de ce pays est aussi grand que la Kaaba ! Son Roi aime l’Afrique et l’Afrique L’aime. Je rappelle toujours sans jamais me lasser que ses séjours au Sénégal sont attendus par les artistes du Village des arts du Sénégal. Il fait aménager son agenda autant que possible pour aller s’y promener comme fin connaisseur, comme ami des arts, comme admirateur, comme acheteur. Cela mérite d’être écrit et d’être dit. Je reste ému des liens qui, tissés entre Senghor et Feu Mohammed V, se sont consolidés avec Hassan II et j’en ai été le témoin ébloui, et puis est arrivé le Prince Héritier Mohammed VI. Le Sénégal de Senghor à Macky Sall, a construit dans son cœur une maison en or pour le Maroc ! », ajoute le poète sénégalais.
« Je rentre en ce mois de mai 2023 du Maroc. L’éblouissement continue. Il est sans fin ! Un fils du Sénégal parmi des créateurs et des poètes inspirés a été retenu pour le Grand Prix de la Poésie Africaine décerné par le Royaume chérifien à travers la maison de la poésie du Maroc dirigée par le poète généreux Mourad Kadiri. Le ministre Mohammed Mehdi Bensaid en charge de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, abat un travail sans équivalent en Afrique sous le regard vigilant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI », décrit-t-il avant de citer les projets d’envergure lancés dans la capitale de la culture africaine et dans le Royaume comme les autoroutes, les gares, les aéroports, le TGV, le tramway et la Tour Mohammed VI, entre autres.
Le lauréat du Grand Prix de la Poésie africaine a tenu, à et égard, à remercier SM le Roi Mohammed VI « pour Sa veille personnelle à développer les arts et les lettres ».
« Je regagne mon pays le Sénégal et amoureux d’un Royaume aimé, au service de l’esprit où SM le Roi a dressé des remparts contre l’analphabétisme et donné aux arts et aux lettres cette splendeur qui éclaire et apaise », écrit Amadou Lamine Sall.
Auteur de plusieurs recueils de poésie, Amadou Lamine Sall est le créateur de la Maison Africaine de la Poésie Internationale (MAPI) et le Président des Biennales de poésie de Dakar.
Amadou Lamine Sall est le premier à organiser la Biennale de Dakar. Il a initié le grand prix du chef de l’Etat pour les Lettres. Il fût aussi président de l’Association des écrivains du Sénégal. Lauréat des Grands Prix de l’Académie française, il est membre de l’Académie mondiale de la poésie.
ALdar : LAMAP
