Les passionnés de cinéma et des films documentaires ont eu droit lors de la 25è édition du New York Sephardic Jewish Film Festival (NYSJFF), qui se tient à New York, à une immersion dans les richesses du patrimoine culturel judéo-marocain.
A l’enceinte du Centre for Jewish History au cœur de Manhattan, une soirée purement marocaine a eu lieu, lundi soir, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de cette manifestation qui se poursuit jusqu’à jeudi à l’initiative de l’American Sephardi Federation (ASF) et l’Association Mimouna.
Aux rythmes de la musique andalouse, les participants ont pu apprécier les saveurs de l’art culinaire d’un Royaume ancré dans l’histoire, dépositaire d’un héritage ancestral fait de diversité, de pluralisme et d’altérité et riche de ses affluents africain, hébraïque, andalous et méditerranéen.
Un hommage a été rendu à cette occasion à l’artiste israélien d’origine marocaine, Shlomi Elkabetz. Ce réalisateur, cinéaste et acteur, a co-réalisé, avec sa sœur, une trilogie inspirée de la vie de leurs parents nés au Maroc: Prendre femme (2004), Les Sept jours (2008) et Le Procès de Viviane Amsalem (2014).
En recevant le prix Pomegranate ASF pour l’excellence séfarade dans les arts, M Elkabetz s’est dit fier de cette distinction qui rend hommage à un travail de longue haleine en faveur de la diversité, la tolérance et le vivre ensemble.
Selon le directeur exécutif de la Fédération séfarade américaine (ASF), Jason Guberman, ce prix tend à mettre en lumière des voix contemporaines qui sont empreintes d’histoire, de tradition et de culture.
Ce prix a été également décerné lors de la même cérémonie à la chanteuse israélienne, Yasmin Levy, à l’écrivaine Hélène Cixous et à l’architecte Ghiora Aharoni.
Dimanche, le public a visionné le film documentaire « les gardiens de la mémoire » du réalisateur marocain Said Belli. Ce film rend hommage au rabbin Abraham Sabbagh pour son engagement en faveur de la préservation et la perpétuation des traditions de la communauté juive marocaine fassie.
ALdar : LAMAP