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Le Niger inscrit sa position dans l’Histoire : Le Sahara est marocain et l’autonomie constitue la solution définitive

Le Niger inscrit sa position dans l’Histoire : Le Sahara est marocain et l’autonomie constitue la solution définitive

ALDAR/ Imane Alaoui

Le Niger a exprimé de manière claire et sans ambiguïté son soutien total à la marocanité du Sahara, affirmant que l’initiative marocaine d’autonomie sous souveraineté du Royaume ne constitue pas seulement une option de négociation, mais bel et bien la seule solution réaliste et durable pour mettre fin à un conflit vieux de plus de quarante ans.

La déclaration du ministre nigérien des Affaires étrangères lors de sa visite officielle à Rabat ne laissait aucune place à l’interprétation. Il s’est félicité de l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2797, qui réitère l’orientation de la communauté internationale : aucune solution n’est envisageable en dehors du pragmatisme politique, et aucune alternative crédible à la proposition marocaine.

Ce positionnement s’inscrit dans un contexte continental marqué par une reconfiguration profonde des alliances. De plus en plus d’États africains perçoivent désormais le Maroc comme un partenaire fiable, un acteur régional stabilisateur et un moteur de développement économique. Le projet stratégique du gazoduc Maroc–Afrique de l’Ouest en est l’illustration la plus éloquente : un chantier géoéconomique majeur appelé à remodeler l’avenir énergétique du continent.

La prise de position du Niger traduit également une évolution du discours politique africain : l’ère des postures idéologiques et de la diplomatie de façade semble révolue. Désormais, les choix des États se fondent sur les intérêts stratégiques et sur la crédibilité des partenaires. L’option séparatiste apparaît de plus en plus marginalisée au sein des institutions régionales et internationales, perdant ce qu’il lui restait d’argumentaire politique. La soutenir, aujourd’hui, relève davantage du fardeau diplomatique que de l’actif géopolitique.

Face à cela, le Maroc poursuit sa stratégie fondée sur la constance, la patience et l’efficacité. Rabat n’a jamais misé sur le conflit frontal ou la surenchère rhétorique, mais sur l’accumulation de partenariats solides, la cohérence géopolitique et une vision continentale à long terme. Les résultats sont désormais visibles : la reconnaissance de la marocanité du Sahara n’est plus une exception diplomatique, mais une dynamique internationale en expansion, touchant l’Amérique latine, l’Europe de l’Est et l’Afrique subsaharienne.

Le geste du Niger envoie aussi un message direct à ceux qui continuent de spéculer sur un statu quo prolongé. Le monde change, les équilibres de puissance également. Le Maroc n’est plus un acteur défensif cherchant à justifier sa souveraineté, mais une puissance régionale affirmée, incontournable dans les domaines énergétique, sécuritaire, économique et alimentaire — en Afrique comme au-delà.

Ainsi, la question n’est plus de savoir quelle solution adopter, mais quand et comment appliquer celle déjà reconnue comme unique et viable. Avec l’arrivée du Niger dans le camp du réalisme diplomatique, la tendance s’accélère : le dossier se dirige vers une résolution. Ceux qui tenteront de bloquer ce mouvement ne l’arrêteront pas — ils s’excluront simplement du nouveau paysage politique.

Une réalité s’impose : le Maroc n’attend plus la reconnaissance, il la construit. Et ceux qui choisissent aujourd’hui de rejoindre cette dynamique avancent avec le sens de l’Histoire. Quant aux retardataires, ils découvriront bientôt que le train ne s’arrête plus dans les gares du passé.

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