Laftit: Le ministère de l’Intérieur fixe parmi ses priorités en 2026 le renforcement de la gouvernance territoriale selon les dimensions de la régionalisation avancée
Laftit: Le ministère de l’Intérieur fixe parmi ses priorités en 2026 le renforcement de la gouvernance territoriale selon les dimensions de la régionalisation avancée

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a affirmé, mercredi à la Chambre des représentants, que le ministère poursuivra, tout au long de l’année 2026, ses efforts pour renforcer la gouvernance territoriale conformément aux objectifs et aux dimensions de la régionalisation avancée, dont les contours ont été tracés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Lors de la présentation devant la Commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat, de la politique de la ville et des affaires administratives, du budget sectoriel du ministère de l’Intérieur pour l’année 2026, M. Laftit a indiqué que son département poursuivra l’activation des plans structurels et des programmes stratégiques visant à accélérer la dynamique de modernisation et de développement global, conformément aux Hautes Directives Royales, notamment celles contenues dans les discours prononcés par le Souverain à l’occasion de la Glorieuse Fête du Trône et de l’ouverture de l’année législative.
Dans ce sens, il a relevé que le ministère a entamé l’élaboration d’une nouvelle génération de programmes et chantiers de développement territorial intégré, qui ambitionnent de coordonner les efforts de l’ensemble des intervenants autour de projets qualitatifs, prioritaires et ayant un impact concret et durable sur le mode de vie de la population ciblée, notamment dans les zones montagneuses, les villages reculés et les centres ruraux émergents, tout en soutenant les chantiers relatifs à l’emploi et en instaurant un climat favorable à l’initiative et à l’investissement local.
Le projet de budget du ministère s’inscrit également dans la dynamique de mise en œuvre et d’accompagnement des grands projets nationaux, aussi bien ceux relatifs aux infrastructures que ceux liés à la problématique du stress hydrique due à la rareté de l’eau potable et d’irrigation, à la souveraineté alimentaire et à la reconstitution du cheptel, outre les projets structurants du transport urbain et ferroviaire, a-t-il ajouté.
Sur le plan sécuritaire, M. Laftit a souligné l’engagement du ministère à poursuivre la modernisation et le renforcement des ressources et des capacités de l’administration territoriale et sécuritaire, afin d’améliorer l’efficacité de la gouvernance sécuritaire de manière générale pour relever les défis actuels et futurs, et assurer la sécurité, la stabilité et la protection des personnes et des biens.
Dans ce contexte, il a insisté sur l’importance de la gestion et de l’anticipation des crises et des risques dans un environnement régional et international marqué par les répercussions des guerres, du terrorisme, de la migration irrégulière, de la traite des êtres humains et du trafic de drogues, parallèlement à la montée des menaces cybernétiques.
Le ministre a, en outre, relevé que l’ampleur des enjeux liés aux domaines sécuritaire et du développement exige d’accélérer davantage la modernisation du service public à travers la numérisation et la simplification des procédures et des mesures, en vue d’offrir des services de qualité répondant aux attentes réelles du citoyen et de l’entreprise.
Et de soutenir que l’investissement dans le capital humain demeure la pierre angulaire de ce système, tout en accompagnant cette démarche par l’ancrage d’une culture de reddition des comptes et la généralisation des mécanismes de contrôle et de moralisation.




