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L’Algérie connaît l’une de ses plus grandes défaites diplomatiques : le Conseil de sécurité consacre la marocanité du Sahara

L’Algérie connaît l’une de ses plus grandes défaites diplomatiques : le Conseil de sécurité consacre la marocanité du Sahara

ALDAR/ Iman Alaoui

Dans un tournant politique majeur, l’Algérie a subi vendredi soir l’une de ses plus grandes déconvenues diplomatiques de l’histoire récente, après que le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé le plan d’autonomie pour le Sahara marocain, reconnaissant ainsi la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud. La décision a été adoptée avec 11 voix favorables, trois abstentions seulement, et aucun vote contre.

Cet événement constitue un choc majeur pour les autorités algériennes, qui misaient sur la prolongation du conflit au Sahara afin de nourrir les tensions régionales et renforcer leur position sur la scène internationale. Membre non permanent du Conseil de sécurité, l’Algérie n’a pas été en mesure de bloquer la résolution ni même de voter contre, révélant ainsi la portée limitée de son influence politique au niveau international et son incapacité à influer sur l’opinion mondiale.

Des analystes politiques ont qualifié cette décision de “gifle historique” pour l’Algérie, soulignant qu’elle intervient à la veille de ce que ce pays présente comme le “référendum d’autodétermination” au Sahara occidental, événement qu’Alger espérait exploiter pour consolider sa position. Aujourd’hui, elle se retrouve confrontée à une nouvelle réalité imposant la reconnaissance des évolutions politiques et diplomatiques orchestrées par le Maroc.

Cette décision renforce le positionnement diplomatique du Maroc et confirme le succès de sa vision pour une solution politique du conflit, basée sur le dialogue et le développement dans les provinces du Sud. Il est désormais clair que l’Algérie a perdu son pari politique au niveau international, ce qui l’obligera à réévaluer ses politiques régionales et ses positions passées sur le dossier saharien.

La défaite politique de l’Algérie ne se limite pas à un revers diplomatique : elle constitue également un coup moral face à son opinion publique, qui suivait avec attention toute opportunité de prolonger le conflit. Le Conseil de sécurité a désormais dépassé toutes les tentatives d’Alger pour influencer la décision en faveur de son agenda.

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