A LA UNEMONDE

200 millions de dollars partis en fumée : le Liban isole davantage l’Algérie et réaffirme la marocanité du Sahara

Par Zakaria El Jabri

Alors que l’Algérie continue de dépenser des centaines de millions de dollars pour promouvoir sa thèse séparatiste, la récente position du Liban vient exposer la fragilité de cette approche et rappeler que l’argent ne saurait altérer les vérités historiques et politiques établies.
Le ministère libanais des Affaires étrangères a en effet annoncé son soutien total à la souveraineté du Royaume du Maroc et à l’intégrité de son territoire, réaffirmant que l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, constitue la solution réaliste et définitive au différend régional autour du Sahara.

Cette déclaration de Beyrouth revêt une portée symbolique majeure sur la scène diplomatique arabe. Elle émane d’un pays qui a longtemps adopté une position équilibrée vis-à-vis des enjeux régionaux, mais qui choisit aujourd’hui de se ranger clairement du côté de la légitimité internationale et de l’unité territoriale du Maroc.
Selon des sources diplomatiques arabes, cette décision n’est pas le fruit du hasard, mais l’aboutissement d’un travail diplomatique patient et coordonné mené par le Maroc au cours des derniers mois. Sous la conduite du roi Mohammed VI, Rabat a opté pour une stratégie fondée sur la coopération économique et culturelle afin d’élargir le cercle des soutiens à la marocanité du Sahara, loin de toute logique d’achat d’alliances ou de pressions politiques.

Face à cette dynamique, le régime algérien se retrouve désormais dans une impasse politique et financière sans précédent. D’après plusieurs médias internationaux, dont Le Point et Africa Intelligence, l’Algérie aurait consacré plus de 200 millions de dollars au financement de la “polisario” et de ses structures parallèles au cours des cinq dernières années.
Ces sommes colossales ont servi à organiser des conférences, des festivals et des campagnes médiatiques, ainsi qu’à soutenir logistiquement et financièrement des groupes de pression favorables à la cause séparatiste dans plusieurs capitales africaines et européennes. Mais ces efforts, malgré leur ampleur, se sont révélés infructueux : la propagande algérienne reste confinée à un cercle restreint, sans véritable écho sur la scène internationale.

À l’inverse, la diplomatie marocaine a engrangé des succès concrets et visibles. Plus de trente pays arabes et africains ont ouvert des consulats dans les villes de Laâyoune et Dakhla, reconnaissance explicite de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud.
Des puissances majeures telles que l’Espagne, l’Allemagne ou encore les États-Unis ont également exprimé un appui clair à l’initiative d’autonomie, la qualifiant de “base la plus sérieuse, crédible et réaliste” pour une résolution durable du conflit – une position partagée par l’Union européenne et les Nations unies.

Les récentes prises de position de pays arabes comme le Liban, la Jordanie et l’Égypte traduisent par ailleurs une prise de conscience croissante : la question du Sahara dépasse désormais le cadre d’un différend territorial pour devenir un enjeu stratégique de stabilité régionale.
Le Maroc est aujourd’hui perçu comme une puissance d’équilibre et un acteur clé du développement africain et de la coopération arabe, tandis que l’Algérie apparaît de plus en plus isolée, prisonnière d’un discours rigide et déconnecté des réalités géopolitiques.

En réaffirmant son appui à l’intégrité territoriale du Maroc, le Liban envoie ainsi un signal diplomatique fort : le monde arabe et la communauté internationale ne sont plus dupes des manœuvres séparatistes, et la légitimité historique du Maroc prime sur toute tentative d’achat de positions ou de manipulation politique.
L’Algérie se retrouve face à un constat amer : les millions dépensés n’ont servi qu’à souligner son isolement, tandis que le Maroc, fidèle à sa diplomatie sereine et constante, continue d’accumuler les soutiens par la force du droit et de la confiance.

En somme, la diplomatie algérienne, fondée sur la dépense et la démesure, s’est heurtée à ses propres limites. À l’opposé, la diplomatie marocaine, cohérente et crédible, récolte aujourd’hui les fruits d’une vision claire et d’un engagement sincère.
Les 200 millions de dollars envolés ne changent rien à la vérité immuable :
Le Sahara est marocain – et le restera, jusqu’à la fin des temps.

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