
Par ALDAR / Meryem Hafiani
Une fois de plus, le régime algérien se retrouve exposé devant l’opinion publique internationale, à la suite des déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy au journal Le Figaro. Dans cet entretien, il a mis le doigt sur une plaie profonde révélant l’incapacité du pouvoir militaire en Algérie à protéger sa souveraineté et à honorer ses engagements.
Sarkozy n’a pas hésité à dévoiler une réalité embarrassante, affirmant que la France délivre chaque année un quart de million de visas aux Algériens, tandis que les autorités algériennes refusent même de reprendre leurs propres ressortissants expulsés du territoire français. Plus grave encore : selon l’aveu de Sarkozy, l’Algérie n’a accepté depuis janvier dernier aucun de ses citoyens renvoyés, ce qui en fait un État incapable d’assumer les devoirs diplomatiques les plus élémentaires.
Le scandale prend une dimension plus humiliante encore lorsque Sarkozy propose une équation dégradante pour le régime algérien : « un visa contre chaque expulsé ». Il va même plus loin en recommandant de réduire le nombre de visas et de les conditionner au rapatriement effectif des personnes que l’Algérie accepte de reprendre. Une recette publique pour l’humiliation, révélant que la France ne considère plus l’Algérie comme un partenaire d’égal à égal, mais comme un fardeau politique et sécuritaire.
Et Sarkozy ne s’est pas limité à ce constat sévère. Il a également appelé à l’abrogation de l’accord de 1968 entre Paris et Alger, qu’il qualifie « d’anomalie ». Voilà le coup le plus dur : cet accord, dont le régime algérien s’est longtemps vanté comme symbole d’une relation privilégiée avec la France, est aujourd’hui perçu comme une honte, remis en question jusque par d’anciens dirigeants français.
Les propos de Sarkozy reflètent clairement l’ampleur de l’humiliation que subit le régime algérien à l’étranger, où ses partenaires le traitent avec condescendance et diktats, alors qu’il continue de tromper son peuple avec des discours creux sur la « grandeur régionale » et la « puissance redoutable ». En réalité, l’Algérie est devenue une puissance vaincue, incapable de rendre leur dignité à ses citoyens, même sur un dossier aussi simple que celui des expulsions et des visas.
C’est un nouveau moment de honte pour un régime enlisé dans l’échec, recevant des gifles de toutes parts, tandis que le peuple algérien demeure prisonnier de promesses mensongères et de politiques improvisées qui ont transformé son pays en objet de dérision sur la scène internationale.