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Bruxelles attend de Biden des engagements clairs sur le partenariat transatlantique

Après sa participation au G7 au Royaume Uni, le président américain est attendu, dimanche soir à Bruxelles, pour son premier voyage en Europe. Bruxelles attend beaucoup de ce déplacement pour insuffler une nouvelle dynamique aux relations avec les États-Unis.

Nombreux sujets sont sur la table du sommet UE-USA, notamment la fiscalité des entreprises, le changement climatique, le point sur la crise sanitaire liée au Covid-19, l’hégémonie des GAFAM et le renforcement du front diplomatique contre la Chine et la Russie.

A la veille de cette visite, le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis a affirmé que Bruxelles «cherche de nouvelles voies pour un leadership commun pour mettre fin à la pandémie de Covid-19 et stimuler la reprise économique, pour construire un monde plus pacifique, plus démocratique et plus sûr, pour la réforme de l’OMC, pour le climat et la nouvelle croissance, pour le commerce et la technologie et des chances distribuées équitablement au niveau mondial. »

Lundi, le président américain prendra part à une réunion des chefs d’État et de gouvernement des pays de l’OTAN.

Le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg a souligné, lors d’une conférence de presse, la nécessité pour les puissances alliées de renforcer leur résilience en relevant notamment le défi technologique.

«J’attends des Alliés un engagement pour renforcer leurs capacités technologiques de défense et un accord pour créer un fonds OTAN pour l’innovation afin de soutenir les start-up qui travaillent dans la défense et la sécurité».

Outre l’Afghanistan, les relations avec la Chine et la Russie, le sommet examinera également les moyens de former les forces armées des partenaires de l’OTAN et de renforcer leurs capacités, a-t-il poursuivi.

Le sommet abordera aussi l’impact du changement climatique sur la sécurité et examinera une nouvelle politique de cyberdéfense.

Pour le secrétaire général de l’OTAN, il est également nécessaire de renforcer la capacité de l’Alliance en matière de défense spaciale.

«Nous enverrons un message clair lors du Sommet que l’OTAN est déterminée à se défendre également dans l’espace aussi efficacement que nous le faisons dans tous les autres domaines : Terre, mer, air », a-t-il ajouté.

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