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Dans une réalisation industrielle sans précédent à l’échelle du continent africain, le Maroc et la Chine ont inauguré la première « gigafactory » dédiée à la fabrication de batteries pour véhicules électriques en Afrique. Ce mégaprojet est le fruit d’un partenariat stratégique entre le groupe marocain Al Mada et la société chinoise CNGR, un leader mondial dans le domaine des énergies nouvelles. Il marque une étape majeure dans la transition énergétique du Royaume et le renforcement de sa position au sein des chaînes de valeur mondiales de l’énergie propre.
La nouvelle usine, baptisée COBCO, a été implantée dans la zone industrielle de Jorf Lasfar, près de la ville d’El Jadida. Mobilisant un investissement conjoint d’environ 2 milliards de dollars américains, elle s’impose comme l’un des projets industriels les plus importants dans l’histoire de la coopération maroco-chinoise. L’usine ambitionne de produire 70 gigawattheures par an de batteries, soit l’équivalent de l’alimentation d’un million de véhicules électriques chaque année, ce qui pourrait couvrir environ 25 % de la demande mondiale dans ce secteur.
Cette infrastructure de pointe devrait contribuer à positionner le Maroc comme une base industrielle émergente dans le domaine des énergies renouvelables et de la mobilité durable, grâce à sa position géostratégique, ses infrastructures modernes, ainsi que les accords de libre-échange qui le lient à plusieurs marchés clés à travers le monde. Ce projet témoigne également de la confiance des partenaires chinois dans l’environnement d’affaires marocain, et du rôle central du Royaume en tant que pont économique entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie.
Il est également prévu que cette unité industrielle génère des milliers d’emplois directs et indirects, tout en favorisant le développement d’un écosystème industriel local intégré, englobant la recherche scientifique, l’innovation et la formation technique spécialisée. Un levier de plus pour renforcer la souveraineté industrielle du Maroc dans les secteurs d’avenir.
Ce projet incarne ainsi un exemple réussi de convergence des visions marocaine et chinoise en matière de développement durable, et reflète l’ambition partagée des deux pays de bâtir un partenariat stratégique capable de répondre aux mutations mondiales de l’économie verte.
