
ALDAR / Analyse
L’Algérie a décidé d’organiser des manœuvres militaires sur son territoire du 21 au 27 mai, avec la participation de la Tunisie et de la Libye, mais surtout avec celle du “Polisario”, entité séparatiste non reconnue sur le plan international, dans un affront manifeste au droit international et à la stabilité régionale.
Le régime algérien, qui ne cesse d’alimenter les divisions et d’exploiter les tensions, choisit une nouvelle fois d’instrumentaliser son armée au service d’un agenda politique hostile, au lieu de se concentrer sur les véritables défis internes, allant de la crise économique étouffante au blocage politique profond que connaît le pays.
Ces exercices, qui incluent une entité armée sans aucune légitimité juridique sur la scène internationale, constituent un précédent dangereux susceptible d’ouvrir la voie à une escalade supplémentaire dans une région maghrébine déjà fragilisée sur le plan géopolitique. En insistant pour offrir une légitimité militaire à un groupe que seuls ses créateurs reconnaissent, l’Algérie ne se contente pas de saboter toute dynamique d’unité maghrébine, elle œuvre sciemment à menacer la sécurité de l’ensemble de la région.
Dans ce contexte tendu, la diplomatie égyptienne s’est distinguée par une décision forte et symbolique : Le Caire a annoncé son retrait total de ces manœuvres dès qu’il a été confirmé que le “Polisario” y prendrait part. Une position sans ambiguïté qui réaffirme le soutien constant de l’Égypte à l’intégrité territoriale du Maroc et son rejet catégorique de toute connivence avec des groupes séparatistes.
Cette décision traduit une maturité politique qui semble faire cruellement défaut aux dirigeants algériens, lesquels persistent à utiliser leur appareil militaire comme un outil d’ingérence régionale, au lieu d’en faire un pilier de défense face aux véritables menaces, telles que le terrorisme ou la criminalité transfrontalière.
Selon plusieurs observateurs, l’implication du Polisario dans ce type de manœuvres militaires, particulièrement à ce moment précis, vise à provoquer le Maroc de manière directe et à tenter de le pousser vers un affrontement ouvert. Toutefois, le Royaume du Maroc, bénéficiant d’un large soutien régional et international, continue de faire preuve de retenue et de clairvoyance, se contentant de dévoiler les agendas que le régime algérien cherche à imposer à la région.
La persistance de l’Algérie dans une politique d’hostilité, au lieu de s’engager dans la construction d’un Maghreb arabe uni et intégré, ne sert que les intérêts de puissances extérieures misant sur la division et l’affaiblissement des peuples de la région. Une telle dérive impose aux pays voisins et à la communauté internationale de réagir fermement face à ces dérapages répétés.