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Des pays africains rejettent la légitimité des agissements unilatéraux de la SADC : soutien renouvelé à l’intégrité territoriale du Maroc et rejet clair des manipulations séparatistes

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Quatre États africains membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont exprimé leur opposition catégorique à ce qu’ils considèrent comme une entorse grave aux principes juridiques et moraux de l’organisation, suite à la signature controversée d’un mémorandum d’entente avec la prétendue “république sahraouie”, sans consultation ni approbation des membres de la communauté.

Un accord surprise qui provoque une onde de choc

Le 2 avril 2025, sur initiative de l’Afrique du Sud, le Secrétariat exécutif de la SADC a signé un protocole d’accord avec le groupe séparatiste connu sous le nom de “rasd”, dans ses locaux au Botswana. Cette décision unilatérale, prise en l’absence de concertation avec les États membres, a suscité un vif mécontentement, notamment de la part de pays soutenant l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.

Union des Comores : une position constante et une souveraineté non négociable

Dans une note verbale adressée au Secrétariat de la SADC, l’Union des Comores a exprimé sa “grande surprise” face à la signature de cet accord, rappelant fermement sa position inchangée sur la question du Sahara marocain. Le gouvernement comorien a rappelé le contenu de la déclaration conjointe signée avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à New York, réaffirmant son appui total à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara.

La diplomatie comorienne a dénoncé “l’instrumentalisation de la SADC en dehors de son cadre géographique”, en se référant à la Charte de l’organisation qui limite son champ d’action à l’Afrique australe. Elle a averti que toute ingérence sur le dossier du Sahara risquerait de compromettre la crédibilité de la SADC et d’affaiblir son rôle en tant que plateforme d’intégration régionale.

Eswatini : soutien inébranlable et rejet juridique clair

Le Royaume d’Eswatini a également manifesté son rejet catégorique du mémorandum d’entente avec la “rasd”, le qualifiant “d’acte non contraignant”. Dans une note officielle émanant de son ministère des Affaires étrangères, Eswatini a précisé qu’il ne se considère nullement lié par le contenu de cet accord. Le pays a réaffirmé son appui total à l’initiative marocaine d’autonomie, perçue comme la seule solution viable et durable au différend régional.

Eswatini a exprimé ses inquiétudes face à la politisation du dossier par l’Afrique du Sud, qu’elle accuse de vouloir imposer une lecture séparatiste à une problématique régionale, au détriment de la solidarité africaine et des efforts onusiens pour une résolution pacifique.

Zambie : un refus catégorique de toute implication

Dans un message diplomatique clair, la République de Zambie a affirmé que l’accord signé ne saurait en aucun cas l’engager, soulignant qu’elle ne reconnaît pas ce mémorandum comme ayant une quelconque valeur juridique. Elle a, elle aussi, réitéré son soutien sans réserve au plan d’autonomie marocain, qualifié de “sérieux, crédible et réaliste”.

La Zambie, qui a ouvert un consulat général à Laâyoune dès 2020, a toujours exprimé une position claire en faveur de la souveraineté marocaine sur son Sahara, en concrétisant cette reconnaissance par une présence diplomatique sur le terrain.

Malawi : une indépendance affichée et un soutien assumé

Le Malawi, à son tour, a rapidement émis une note verbale pour désavouer formellement le mémorandum, précisant qu’il “ne se considère en rien lié par ce document” et qu’il n’a nullement l’intention d’en respecter les termes. Le pays a réaffirmé son soutien au Maroc dans l’exercice de sa souveraineté sur ses provinces du sud, et son adhésion totale au plan d’autonomie comme issue pratique et globale au différend.

Dans un message fort à l’adresse de l’Afrique du Sud, le Malawi a dénoncé les tentatives d’ingérence et les manœuvres de domination au sein de la SADC, affirmant que les décisions africaines doivent découler de la légitimité internationale et non de calculs politiques étroits.

Vers une nouvelle dynamique continentale

Les réactions successives et fermes des Comores, d’Eswatini, de la Zambie et du Malawi traduisent un basculement stratégique dans les rapports de force au sein du continent. De plus en plus de pays africains s’affranchissent de l’influence sud-africaine et des pressions algériennes, choisissant une voie fondée sur la légalité, la souveraineté et la coopération réelle.

La diplomatie marocaine portée par une vision royale éclairée

Le succès diplomatique enregistré dans le dossier du Sahara est le fruit d’une stratégie réfléchie conduite par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste. En plaçant l’Afrique au cœur de la politique étrangère marocaine, le Royaume a su bâtir des partenariats solides et durables, fondés sur le respect mutuel et les intérêts communs.

Ce qui s’est produit au sein de la SADC n’est pas une simple erreur de procédure, mais un test révélateur de la capacité des États africains à résister aux dérives politiques et à défendre l’intégrité de leurs institutions. La réaction collective des quatre pays constitue un nouveau triomphe pour la diplomatie marocaine et annonce l’avènement d’une ère africaine fondée sur la souveraineté, la lucidité et l’unité.

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