La couverture des activités royales : Une performance médiocre nuit à l’image et au prestige
La couverture des activités royales : Une performance médiocre nuit à l’image et au prestige

Aldar / Analyse
L’image principale est issue d’une chaîne française officielle, montrant la visite d’Emmanuel Macron au mausolée Mohammed V à Rabat. Elle est totalement différente des images officielles diffusées par les médias marocains (voir l’image ci-dessous)…
La documentation des activités royales est l’une des missions médiatiques les plus importantes, nécessitant un haut niveau de professionnalisme pour refléter la prestance du roi et mettre en valeur la beauté des lieux qu’il visite. Cependant, l’équipe chargée de cette mission semble loin d’atteindre cet objectif, car les prises de vue révèlent une faiblesse de réalisation qui ne sied ni au rang du souverain ni à la grandeur des sites visités.
En comparant la couverture des activités royales marocaines à celle d’autres pays, l’écart de qualité visuelle est frappant. Par exemple, lors des visites officielles des chefs d’État en France, le travail professionnel est évident : les moindres détails du lieu sont mis en valeur de manière à immerger le spectateur dans l’événement. Au Maroc, en revanche, les images et vidéos sont souvent ternes et ne retranscrivent ni le faste de l’événement ni la splendeur des sites historiques comme il se doit.
Le problème ne se limite pas seulement à la couverture des activités royales, mais s’étend à d’autres domaines médiatiques, qu’il s’agisse de la réalisation de reportages ou de la diffusion de matchs sportifs. On assiste ainsi à des erreurs flagrantes, comme la rediffusion des buts sans même montrer le ballon ! De telles lacunes reflètent un manque de compétence et une culture du favoritisme qui ont conduit à une baisse générale de la qualité de la production médiatique.
L’amélioration de la qualité de la couverture médiatique et de la production audiovisuelle n’est pas un luxe, mais une nécessité qui façonne l’image du pays et met en valeur ses symboles avec le prestige qui leur est dû. Il devient donc impératif de confier ces missions à des équipes professionnelles qualifiées, plutôt que de se fier à des relations personnelles qui ne produisent que de la médiocrité.