![La Razón: Le dossier de la reconnaissance de la République de Kabylie sur la table du Secrétaire d’État américain 1 WhatsApp Image 2025 02 10 at 20.16.12](https://fr.aldar.ma/wp-content/uploads/2025/02/WhatsApp-Image-2025-02-10-at-20.16.12-780x470.jpeg)
ALDAR / Traduction
Le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) a adressé une lettre au Secrétaire d’État américain, Marco Rubio, l’avertissant de l’augmentation des dépenses militaires de l’Algérie et de ses conséquences sur la stabilité de la région.
Selon la lettre, dont les détails ont été publiés par le journal espagnol La Razón, l’Algérie a alloué un budget de défense sans précédent de 25 milliards de dollars pour 2025, soit trois fois plus qu’en 2022. Le mouvement souligne que l’Algérie continue de dépendre de la Russie comme principal fournisseur d’armes, ce qui intensifie la course aux armements avec le Maroc, allié traditionnel des États-Unis, et accroît les risques de conflit entre les deux pays.
La lettre critique également le soutien de l’Algérie à des groupes armés comme le Front Polisario, et souligne sa coopération avec Cuba pour déstabiliser l’Afrique du Nord et le Sahel.
Par ailleurs, le document insiste sur le fait que le MAK et son gouvernement en exil (Anavad) représentent “la principale force d’opposition politique au régime algérien” et bénéficient d’un soutien croissant en Algérie et parmi la diaspora. Il est également mentionné qu’un avis juridique émis en 2024 par des institutions juridiques britanniques a confirmé que le peuple kabyle avait un droit légal à l’autodétermination, conformément à la Charte des Nations unies.
La lettre, signée par le président du mouvement en exil, Ferhat Mehenni, appelle l’administration américaine à faire pression sur l’Algérie pour qu’elle mette fin à ses violations des droits de l’homme, reconnaisse les droits des Kabyles et coopère avec les États-Unis pour stabiliser la région et promouvoir les valeurs démocratiques.
Elle a également été signée par l’avocate américaine Elizabeth R. Myers, qui a demandé une réunion officielle avec Washington pour discuter des moyens de contrer l’escalade algérienne.