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Dans une lettre ouverte adressée à Monsieur Chamseddine Hafiz, Doyen de la Mosquée de Paris, l’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, et le lanceur d’alerte algérien, Chawki Ben Zahra, ont exprimé leur mécontentement à l’égard de la position du Doyen de la Mosquée concernant l’affaire de l’écrivain algérien Boualem Sansal. La lettre fait suite à une déclaration publiée par la Mosquée de Paris le 6 janvier 2025, qui a critiqué plusieurs personnalités, dont les signataires de la lettre, sans mentionner la situation de Boualem Sansal qui est détenu en Algérie.
Monsieur Hafiz, qui est l’une des personnalités les plus influentes de la communauté algérienne en France, a été fortement critiqué pour ce que les signataires considèrent comme une complicité implicite avec le régime algérien dans l’affaire de Sansal. Bien que le Doyen n’ait pas exprimé de position publique sur l’affaire Sansal, les auteurs de la lettre lui demandent d’utiliser son influence pour demander la libération de l’écrivain algérien, soulignant que cela correspond à son rôle de leader religieux influent dans les relations entre l’Algérie et la France.
La lettre met en garde contre l’impact négatif des positions politiques du Doyen sur les relations entre les deux pays, déjà marquées par des tensions continues dues à plusieurs questions politiques. Les signataires rappellent également que l’Algérie traverse une période difficile tant sur le plan intérieur qu’international, ce qui nécessite davantage de dialogue et de compréhension entre l’Algérie et la France.
En conclusion, Xavier Driencourt et Chawki Ben Zahra expriment l’espoir que Monsieur Chamseddine Hafiz reconsidère sa position et agisse de manière positive pour améliorer les relations entre les deux pays et soutenir la cause de Boualem Sansal.