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L’Équateur a officiellement rompu ses relations diplomatiques avec la soi-disant « République arabe sahraouie démocratique » (RASD). Cette décision, annoncée récemment, confirme le retrait total de la reconnaissance de cette entité autoproclamée, considérée par plusieurs pays comme un groupe séparatiste.
La représentation diplomatique du Polisario à Quito a été fermée, et son drapeau a été retiré de la façade du bâtiment qui servait auparavant de siège. Les membres de cette entité ont reçu l’ordre de quitter le pays immédiatement, marquant ainsi la fin d’une présence qui était devenue de plus en plus contestée ces dernières années.
Cette décision s’accompagne de la suppression du nom de la RASD de la liste officielle des représentations diplomatiques accréditées en Équateur. Il s’agit d’une mesure symbolique mais également stratégique, traduisant une volonté claire de l’Équateur de réorienter sa politique extérieure.
Ce développement constitue une nouvelle victoire pour le Maroc, qui a intensifié ses efforts diplomatiques ces dernières années pour isoler le Polisario sur la scène internationale. En Amérique latine, où la RASD avait autrefois bénéficié d’un soutien important, la tendance s’est inversée. Des pays comme le Pérou, le Salvador, et désormais l’Équateur, ont décidé de revoir leur position vis-à-vis de cette entité.
Le Royaume du Maroc a su capitaliser sur sa stratégie de coopération économique, sociale et culturelle avec les pays de la région. Cette approche proactive a permis de renforcer les relations bilatérales et de faire valoir la position marocaine sur le dossier du Sahara, fondée sur l’initiative d’autonomie présentée comme une solution réaliste et durable sous l’égide des Nations Unies.
La décision de l’Équateur reflète également une évolution plus large en Amérique latine, où de nombreux pays cherchent à établir des relations plus étroites avec des partenaires stables et fiables. La dynamique marocaine, portée par des initiatives diplomatiques solides et un réseau de partenariats économiques, semble convaincre de plus en plus de gouvernements de se distancer du Polisario, souvent critiqué pour son manque de légitimité et ses liens présumés avec des activités illicites.
Un signal pour d’autres pays ?
La décision équatorienne pourrait encourager d’autres nations à revoir leurs positions. Le retrait de la reconnaissance de la RASD est un signal fort qui s’inscrit dans une tendance mondiale de remise en question de la pertinence de cette entité dans les relations internationales.
cette rupture entre l’Équateur et le Polisario marque une étape importante dans l’évolution des alliances géopolitiques en Amérique latine. Elle illustre également le succès continu de la diplomatie marocaine, qui ne cesse de consolider sa position sur la scène internationale. Le Royaume, en avançant ses intérêts de manière pragmatique, démontre sa capacité à influencer durablement les équilibres politiques et diplomatiques à travers le globe.