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Alors que les victoires diplomatiques du Maroc s’intensifient, notamment avec des reconnaissances internationales de sa souveraineté sur le Sahara, le régime algérien semble de plus en plus désespéré, illustrant ce que l’on pourrait appeler une « danse du coq égorgé ». La récente reconnaissance danoise de la marocanité du Sahara marque un tournant significatif, renforçant le soutien international envers l’initiative marocaine d’autonomie et mettant l’Algérie dans une position difficile.
Cette dynamique révèle un changement d’équilibre des forces dans la région. Le Maroc, avec son initiative d’autonomie sous sa souveraineté, gagne en acceptation sur la scène internationale, laissant l’Algérie avec un défi majeur : justifier son opposition dans un contexte où le soutien pour sa position s’effrite. Le régime algérien, qui a longtemps considéré la question du Sahara comme existentielle, doit maintenant faire face à des pressions croissantes tant sur le plan interne qu’externe.
Sur le plan interne, l’Algérie traverse une crise de légitimité exacerbée par des accusations de fraude lors des récentes élections. Le mécontentement populaire croissant menace la stabilité du régime, poussant le gouvernement à rediriger l’attention du public vers des enjeux extérieurs, comme le conflit avec le Maroc. Cette stratégie de diversion illustre un profond désespoir, alors que le régime cherche à maintenir le contrôle face à une opinion publique de plus en plus critique.
En réponse aux succès marocains, l’Algérie intensifie ses déclarations hostiles, mais il est légitime de se demander si cette approche peut réellement inverser la tendance ou si elle ne fait que masquer des réalités internes de plus en plus inquiétantes. La question qui se pose est : l’Algérie pourra-t-elle échapper à cette spirale de désespoir, ou continuera-t-elle à danser, comme un coq égorgé, face aux victoires diplomatiques continues du Maroc ?
Il est essentiel de surveiller l’évolution de cette situation complexe. Les choix du régime algérien et la réaction des acteurs internationaux détermineront la suite des événements, non seulement pour le Maroc et l’Algérie, mais aussi pour l’équilibre régional dans son ensemble.