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L’année dernière, les exportations chinoises des «trois nouveaux» (voitures électriques, batteries au lithium et panneaux solaires) ont dépassé pour la première fois 125 milliards d’euros, soit une augmentation de 30%. Grâce à l’innovation technologique et à une chaîne industrielle complète, la Chine a fourni au monde des solutions abordables et favorisé l’accès aux produits de la nouvelle énergie. Cependant, depuis un certain temps, certains politiciens et medias occidentaux spéculent sur l’impact de la « surcapacité de production » de la Chine sur le marché mondial, en alléguant que la soi-disant « surcapacité » de la Chine menace le développement industriel d’autres pays.
En effet, les produits de la nouvelle énergie accordent plus d’attention à l’écologie, à la performance et au confort, répondant ainsi à la demande du marché, mais il y a aussi des problèmes liés au coût élevé. A titre d’exemple, des véhicules électriques chinois sont de 20 à 30% moins chers que ceux produits par les fabricants européens, c’est parce que le temps nécessaire au développement de nouveaux modèles en Chine est inférieur de moitié à celui en Europe. Il est évident que la Chine a fourni des produits rentables au monde, et profitent réellement aux consommateurs mondiaux.
Aujourd’hui, tous les pays accélèrent la modernisation et la transformation verte de l’industrie manufacturière, et ont un besoin urgent d’équipements pour le développement et l’utilisation des nouvelles énergies. A présent, la Chine a fourni 50% de l’équipement éolien mondiale et 80% de l’équipement photovoltaïque mondiale. De 2012 à 2021, la croissance du commerce vert de la Chine est de 146,3%, ce qui contribue à la croissance économique mondiale, en injectant de l' »énergie verte ». Dans le processus de transformation verte, la percée technologique est la clé. Grâce à des pratiques innovantes, les entreprises chinoises ont fourni au monde de nombreuses solutions novatrices, favorisant ainsi le progrès technologique et la modernisation industrielle. Entre 2011 et 2020, le nombre total de demandes de brevets pour des inventions dans le domaine des technologies environnementales en Chine représente près de 60 % du total mondial, ce qui fait de la Chine le pays le plus actif en matière d’innovation dans ce domaine.
De plus, la capacité de production verte de la Chine contribue grandement à relever le défi du changement climatique mondial. L’accord de Paris propose de limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale à 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels. Toutefois, à l’heure actuelle, des phénomènes météorologiques extrêmes se produisent fréquemment dans le monde entier, ce qui rend plus difficile la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris. Selon un rapport publié par le Programme des Nations unies pour l’environnement à la fin de l’année dernière, le monde doit réduire ses émissions de 28 % d’ici 2030 pour parvenir à un réchauffement de 2 degrés Celsius.
En tant que plus grand pays en développement du monde, la Chine s’est non seulement engagée à passer du pic de carbone à la neutralité carbone dans le délai le plus court de l’histoire mondiale, mais elle a également continué à aider le monde à réduire ses émissions. En 2022, les exportations chinoises de produits éoliens et photovoltaïques ont permis de réduire les émissions de CO2 d’environ 573 millions de tonnes pour d’autres pays.
Face à la réalité, la théorie de la « surcapacité de production » de la Chine propagée par des pays occidentaux ne tient pas. Le protectionnisme au nom de la « surcapacité de production » ne fera que ralentir la transition énergétique mondiale. Le véritable problème auquel le monde est confronté n’est pas l’excès de capacité de production verte, mais une grave pénurie. Et la Chine produit ce dont le monde a réellement besoin. Selon la prévision de l’Agence internationale de l’énergie, pour atteindre la neutralité carbone, en 2030, la demande mondiale de véhicules à énergie nouvelle atteindra 45 millions, et celle de nouvelles installations photovoltaïques atteindra 820 gigawatts, soit 4,5 fois et 4 fois plus qu’en 2022, respectivement. Donc, il est facile de constater que la capacité de production actuelle est loin de répondre a la demande du marché, en particulier à l’énorme demande potentielle des produits à énergie nouvelle dans les nombreux pays en développement. Dans ce sens, la capacité de production de haute qualité de la Chine en la matière n’est pas excédentaire, mais elle est demandée de toute urgence par le monde. L’avantage comparatif des produits chinois à énergie nouvelle ne découle pas des subventions gouvernementales. C’est le fruit de l’innovation des entreprises, des chaînes industrielles et d’approvisionnement complètes, d’un énorme marché et de la richesse des ressources humaines.
De toute évidence, des pays malveillants s’inquiètent du fait que, dans le commerce international, de plus en plus leurs propres produits ne peuvent pas maintenir la position haut de gamme de la chaîne de valeur. Cela expose au grand jour les intentions économiques de ces pays, à savoir contenir le développement des industries émergentes de la Chine, afin de rechercher une position concurrentielle plus favorable et un avantage sur le marché. Le fait d’empêcher l’entrée de produits chinois à énergie nouvelle, de bonne qualité et à bon prix, sur le marché mondial ne nuira pas seulement aux intérêts des consommateurs, mais freinera également la transition verte et le développement des industries émergentes dans le monde. La Chine souhaite que les pays concernés restent ouverts, respectent les principes de l’économie de marché et les règles du commerce international, et offrent un environnement équitable, transparent, ouvert et non discriminatoire aux entreprises chinoises.
Le Maroc se positionne à l’avant garde des pays africains en matière de la transition énergétique et du développement de l’énergie renouvelable, le Maroc s’y engage depuis des années avec des grands projets en cours ou en planification, la mise en œuvre du plan “l‘Offre Maroc ” pour le développement de la filière de l’hydrogène vert en est une illustration probante. Ces dernières années, le secteur de l’énergie renouvelable figure en bonne place dans le programme de coopération entre la Chine et le Maroc. Consciente des atouts comparatifs du Maroc, un nombre croissant des entreprises chinoises manifestent un vif intérêt pour investir dans les secteurs de l’énergie solaire, éolienne et le dessalement de l’eau de mer, je suis sur que nos deux pays, en capitalisant sur des expériences dans la construction de la centrale solaire Noor, sont capables de concrétiser des grands projets des énergies renouvelables.