Les gouvernements marocain et angolais sont unis par un «partenariat actif» au sein des institutions de l’Union africaine (UA) et de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a indiqué lundi l’ambassadrice de l’Angola auprès des Nations Unies et d’autres organisations à Genève, Margarida Izata.
«L’Angola salue l’engagement continu et le travail acharné du Maroc pour encadrer et soutenir les initiatives les plus pertinentes du Groupe africain», a déclaré Mme Izata dont les propos ont été rapportés par le journal angolais à grand tirage “Jornal De Angola”, citant un communiqué publié dans le cadre de la session consacrée au sixième examen de la politique commerciale du Maroc, qui se tient du 22 au 24 avril au siège de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève.
La diplomate angolaise a salué également «les efforts sincères du Maroc pour promouvoir l’intégration des pays africains et arabes à l’OMC», notant que le Royaume a présidé avec diligence le Groupe de travail sur l’accession de l’Irak et de l’Union des Comores à cette organisation mondiale.
Elle s’est également félicitée des résultats de la sixième évaluation des politiques et pratiques commerciales du Maroc, soulignant que les rapports du Maroc et du Secrétariat de l’OMC offrent une analyse exhaustive de l’évolution économique et commerciale du Royaume au cours des sept dernières années.
Par ailleurs, Mme Izata a rappelé que “malgré la crise mondiale provoquée par la pandémie du coronavirus, les récentes tensions géopolitiques et les effets du changement géopolitique, le Maroc a connu une croissance moyenne de 2,1 % par an, grâce aux valeurs solides de démocratie, à la diversification économique et aux investissements dans le développement humain”.
Revenant sur les relations commerciales entre les deux pays, l’ambassadrice a souligné qu’en 2022, l’Angola a exporté vers le Maroc principalement des produits alimentaires et des substances connexes, à savoir de la fibre, du café, du thé et des épices, alors qu’il a importé principalement des produits chimiques et minéraux et du poisson transformé.
Notant que les relations commerciales entre les deux pays sont encore en deçà des attentes, elle a mis l’accent sur la nécessité d’hisser la coopération bilatérale au niveau d’un partenariat actif et de construire de nouveaux liens économiques et commerciaux, ainsi que des investissements rentables.