La direction de France 24 a exprimé, dans un communiqué publié le mercredi 8 mars, sa vive inquiétude suite au réquisitoire demandant une peine de trois ans de prison ferme à l’encontre de Moncef Aït Kaci et Ramadane Rahmouni, deux de ses anciens correspondants en Algérie.
Le journaliste Moncef Aït Kaci, qui avait travaillé comme correspondant de France 24 en Algérie, a comparu devant un tribunal d’Alger le mercredi pour « financement reçu de l’étranger et publication d’informations nuisant à l’intérêt national », selon le procureur.
Le 28 juillet 2020, Moncef Aït Kaci avait été arrêté et placé en détention provisoire avant d’être remis en liberté et officiellement accrédité par les autorités algériennes.
La direction de France 24 a exprimé sa vive inquiétude face au réquisitoire qui a été prononcé, mais a confiance en la justice. Elle a apporté tout son soutien à ses anciennes équipes accréditées en Algérie, qui ont toujours exercé leur métier avec professionnalisme et rigueur, en toute transparence. Le délibéré est prévu le 22 mars.
ALdar : LA MAP