Le ministre russe des situations d’urgences, Alexandre Kourenkov, a annoncé, mardi, la fin des opérations des équipes de secours russes dépêchées dans les zones dévastées par le puissant séisme, qui a frappé le 6 février le sud de la Turquie et la Syrie voisine.
« L’opération de recherche et de sauvetage est terminée », a-t-il déclaré lors d’une téléconférence avec les groupes opérationnels du ministère des Situations d’urgence en Turquie et en Syrie.
La Russie fait partie des premiers pays qui sont venus en aide aux populations sinistrées en Turquie et en Syrie, a relevé le ministre, notant que les équipes de secours russes sont arrivées en Turquie et en Syrie le 6 février et ont commencé leurs opérations de recherche dans les zones les plus difficiles.
Mardi matin, le ministère russe des situations d’urgence a envoyé par avion 36 tonnes d’aide humanitaire destinées aux victimes du tremblement de terre en Turquie, rapportent les médias russes.
« Dans les prochaines heures, les aides seront livrées dans la ville de Malatya, dans l’est de la Turquie », selon la même source.
« En Syrie, les militaires russes continuent à apporter leur aide dans les gouvernorats de Lattaquié, d’Alep et de Hama », a indiqué, pour sa part, le ministère russe de la Défense.
« Une aide médicale a été apportée à 321 personnes et 61,2 tonnes d’aide humanitaire (kits alimentaires et produits de première nécessité) ont été distribuées », selon un communiqué du ministère.
Un violent séisme d’une magnitude de 7,7 sur l’échelle de Richter a secoué le 6 février le district de Pazarcık à Kahramanmaraş, dans le sud de la Turquie, causant d’énormes dégâts dans les localités de « Gaziantep », « Adana », « Malatya », « Diyarbakir », « Sanliurfa » et « Osmaniye », en plus de l’épicentre.
Quelques heures après cette première secousse violente, un autre séisme a frappé le nord de la ville de Gaziantep avec quasiment la même intensité et à proximité de l’épicentre du premier tremblement de terre, ce qui a aggravé le bilan de la catastrophe. Le bilan des victimes s’élève à ce jour à plus de 31.000 morts et 80.000 blessés.
En Syrie voisine, qui a également subi les contrecoups du terrible tremblement de terre, notamment à Alep, Idlib, Lattaquié, Hama et Tartous, le nombre de victimes s’est élevé à plus de 4.000 morts et de 7.000 blessés.
Aldar : LA MAP