Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a présenté, mardi à Rabat, un mémorandum intitulé « Le droit à l’eau : des approches pour faire face au stress hydrique », élaboré conformément à ses orientations stratégiques (2022-2024) fondées sur l’effectivité des droits de l’Homme.
Voici l’essentiel de ce mémorandum :
Choix stratégiques
La considération de la sécheresse comme donnée structurelle et non conjoncturelle;
La priorité de la sécurité alimentaire et la protection du droit des générations futures à la richesse hydrique;
La reconsidération du modèle de développement basé sur la centralité du secteur agricole;
Le renforcement de l’intérêt porté à la recherche scientifique autour des questions du climat et de l’eau;
L’amélioration de la gouvernance du secteur de l’eau;
La rationalisation de l’usage domestique de l’eau.
Mesures urgentes
La recherche d’alternatives aux cultures qui consomment une grande quantité d’eau;
L’incorporation du coût de l’eau dans le modèle d’investissement;
*La responsabilisation sociale des entreprises pour la protection des ressources en eau;
L’élaboration d’une base de données actualisée sur les ressources hydriques;
La lutte contre la pollution des eaux à travers la généralisation de l’assainissement et le traitement des eaux usées;
La lutte contre la surexploitation des réserves stratégiques en eaux souterraines;
L’élargissement de la technique de dessalement des eaux de mer.