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L’ASSECAA indignée par les allégations du parlement européen contre le Maroc

L’Association des Sénats, Shoura et Conseils équivalents d’Afrique et du Monde Arabe (ASSECAA) a exprimé sa ferme réprobation et sa forte indignation vis-à-vis des allégations contenues dans la résolution du parlement européen sur « les politiques et mécanismes adoptés par les autorités du Royaume du Maroc au sujet des journalistes et des droits de l’Homme ».

Dans un communiqué, le secrétariat général de l’ASSECAA a qualifié cette résolution d’ »ingérence flagrante dans les affaires internes du Royaume du Maroc sans le moindre égard pour la souveraineté et l’indépendance de ce pays, reconnu pour son ouverture permanente aux mécanismes d’évaluation onusiens », appelant le parlement européen à reconsidérer « cette résolution injustifiée qui a occulté les efforts inlassables et concrets consentis par le Royaume du Maroc pour garantir l’indépendance du ministère public vis-à-vis du pouvoir exécutif, et la consécration constitutionnelle de l’indépendance du pouvoir judiciaire ».

Rejetant « ces interventions extérieures, la pratique de deux poids deux mesures et les campagnes systématiques contre les pays arabes sous couvert des droits de l’Homme », l’Association a rappelé au parlement européen les fondements de l’Organisation des Nations Unies (ONU) concernant la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays et la déclaration relative aux principes du droit international « qui exhortent au bon voisinage, au renforcement des relations amicales, à la coopération et au respect mutuel entre les pays pour le bien et la prospérité de leurs peuples ».

L’ASSECCA a, par ailleurs, appelé le parlement européen à « cesser immédiatement d’exercer la tutelle sur les droits de l’Homme dans les pays arabes, à s’abstenir de se laisser entraîner dans les fausses allégations et les informations dénuées de tout professionnalisme et de toute preuve juridique », ainsi qu’à « enquêter sur l’exactitude des informations et des allégations parvenues de la part d’individus et d’organisations partiales et malhonnêtes et de ne pas les exploiter à des fins de chantage politique, de politisation et de déformation des faits ».

En ce sens, l’ASSECCA a réaffirmé son rejet de toute tentative visant à « porter atteinte à la souveraineté judiciaire du Royaume du Maroc et à s’immiscer dans ses affaires intérieures et dans ses institutions nationales », exprimant « son entière solidarité avec le Royaume du Maroc et son soutien à toutes les mesures prises par le Royaume pour faire face à de telles résolutions absurdes ».

Dans ce contexte, l’Association a salué les efforts énormes déployés et les mesures et mécanismes adoptés par le Royaume dans les domaines de la réforme, du développement et des droits de l’Homme, et ce « dans le cadre de ses nobles efforts visant à répondre aux aspirations du peuple marocain et à réaliser davantage de prospérité et de progrès ».

Le gouvernement burkinabè confirme avoir demandé le retrait des troupes françaises

Ouagadougou, 23/01/2023 (MAP) – Le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso a confirmé lundi que les autorités de Ouagadougou avaient demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays, dans un délai d’un mois, précisant toutefois que le départ de l’armée française n’est pas la fin des relations diplomatiques entre les deux pays.

«Ce que nous dénonçons aujourd’hui c’est l’accord qui permet aux Forces françaises d’être au Burkina. Au-delà de cela, il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France et peut-être d’autres partenaires», a déclaré le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, dans une interview sur la Radio-Télévision du Burkina (RTB).

En réponse à la demande de clarification souhaitée par le président Emmanuel Macron, à propos du départ annoncé de l’armée française du Burkina Faso, il a dit : «Il n’y a pas autre clarification à faire. Au stade actuel, nous ne voyons pas comment faire plus clair», rapporte l’Agence d’information du Burkina AIB.

«Nous ne voyons pas pour quelle raison, la France ne va pas respecter le délai d’un mois», a commenté souligné le ministre.

«Il ne faut pas se lancer dans des procès d’intention (…). Au stade actuel, nous ne voyons aucune raison que la partie française ne respecte pas les termes d’un accord qu’elle a signé. De toutes les façons, comme on l’a dit il ne faut pas présumer, il ne faut pas faire de procès d’intention», a souligné le ministre.

Selon lui, «le départ de l’armée française ne va pas laisser un vide. Le seul vide qui puisse être laissé dans cette guerre contre le terrorisme, c’est le vide que les Burkinabè auront eux-mêmes laissé».

«La vision de la Transition aujourd’hui c’est que ce sont les Burkinabè eux-mêmes qui vont consentir les sacrifices pour la libération et la reconquête de notre territoire et surtout pour la refondation», a-t-il laissé entendre.

Au sujet du départ de l’ambassadeur de la France, Luc Hallade, il a indiqué que la France devrait accéder à cette requête dans la semaine.

Explosion au port de Beyrouth: l’enquête reprend malgré les pressions (PAPIER GENERAL-ACTUALISATION)

Beyrouth, 23 jan 2023 (AFP) – Après une suspension de plus d’un an, l’enquête libanaise sur l’explosion dévastatrice au port de Beyrouth a repris lundi, malgré les énormes pressions politiques persistantes, et deux responsables de la sécurité ont été inculpés.

Le 4 août 2020, des centaines de tonnes de nitrate d’ammonium stockées dans un entrepôt au port sans précaution de l’aveu même des autorités, explosent. Bilan: plus de 200 morts et 6.500 blessés outre les destructions et le traumatisme national.

Les causes exactes de cette énorme explosion sont toujours inconnues tout comme l’identité des responsables, dans un pays où règne très souvent l’impunité.

Elle a été imputée par une grande partie de la population à la corruption et la négligence de la classe dirigeante, accusée aussi par les familles des victimes et des ONG de torpiller l’enquête pour éviter des inculpations.

A la surprise générale, le juge Tarek Bitar, contre lequel s’est liguée une grande partie de la classe politique, « a décidé de reprendre l’enquête » et d’inculper deux hauts responsables de la sécurité, a indiqué à l’AFP un responsable judiciaire sous couvert de l’anonymat.

Il s’agit du directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, proche du puissant mouvement armé du Hezbollah, et du chef de la Sûreté d’Etat, Tony Saliba, proche de l’ex-président Michel Aoun dont le mandat a expiré il y a trois mois.

 

 

« Le juge Bitar a lancé une bataille contre la politique d’impunité », a expliqué à l’AFP Nizar Saghié, directeur de l’ONG Legal Agenda.

« La confrontation sera rude », a-t-il ajouté, expliquant s’attendre à « des interférences et des pressions politiques » pour l’empêcher à nouveau de poursuivre son travail.

Le responsable judiciaire n’a pas précisé dans l’immédiat pour quelle raison MM. Ibrahim et Saliba et six autres personnes, dont des personnalités politiques et judiciaires, sont inculpés.

Mais avant la suspension de l’enquête en décembre 2021, le magistrat avait voulu interroger les deux hommes, soupçonnés comme d’autres responsables politiques et de la sécurité d’avoir été au courant de la présence du nitrate d’ammonium mais de n’avoir pris aucune mesure.

Selon le responsable judiciaire, le juge Bitar a dans le même temps ordonné la libération de cinq personnes, dont l’ex-directeur des Douanes Chafic Merhi, toutes arrêtées depuis le drame sans jugement.

Le magistrat a décidé de reprendre l’enquête après une tentative des autorités ces derniers mois de nommer un juge suppléant à leur solde pour le court-circuiter. Mais elle a tourné court.

 

 

Avant la suspension de l’enquête, M. Bitar avait tenté d’engager des poursuites contre un ex-Premier ministre, quatre anciens ministres et plusieurs responsables sécuritaires.

Mais il a été empêché de mener à bien son travail à cause d’une quarantaine de poursuites lancées contre lui par des responsables politiques, dont ceux qu’il souhaitait interroger, et par une campagne dirigée par le Hezbollah, force politique dominante au Liban qui l’accuse de partialité.

En octobre 2021, le Hezbollah et son allié, le mouvement chiite Amal, avaient organisé une manifestation pour demander son remplacement, qui avait dégénéré, faisant sept morts.

Les autorités ont refusé une enquête internationale, réclamée notamment par les proches des victimes et des organisations de défense des droits humains.

Les familles des victimes mènent depuis plus de deux ans un combat incessant pour réclamer justice.

« Il était temps pour le juge Bitar de reprendre son travail (..) Ils sont tous impliqués dans l’explosion du port et ils ont peur de la vérité », a affirmé à l’AFP en allusion aux dirigeants libanais Tatiana Hasrouty, dont le père a été tué dans l’effondrement des silos du port.

L’annonce de la reprise de l’enquête intervient une semaine après une visite de deux magistrats français à Beyrouth qui avaient rencontré M. Bitar. Une enquête a été ouverte en France, deux Français figurant parmi les morts et 93 parmi les blessés.

 

Approbation du projet de loi portant création du Centre national de formation en statistique

Brazzaville, 23 janvier (ACI)- Le Conseil de ministre a approuvé, le 19 janvier à Brazzaville, le projet de loi portant création du Centre national de formation en statistique, démographie et planification (Cnfsdp).

Présentant ce projet de loi, la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas le Casp a fait savoir que le Cnfsdp, est un établissement public à caractère technique de formation professionnelle de niveau moyen dans le domaine de la statistique et de la planification, créé par décret n°83/854 du 22 novembre 1983.

Elle ne peut plus accomplir les objectifs assignés dans le cadre de la réforme du système statistique national, impulsée par la loi n°36-2018 du 05 octobre 2018 sur statistique officielle, devant conduire à une amélioration qualitative de l’enseignement dispensé et quantitative des ressources humaines formées sur le plan national.

A ce effet, il a été décidé de sa mutation en établissement d’enseignement supérieur et l’adoption d’outils pédagogiques et de cycles de formation, compatibles avec le système licence-master-doctorat (Lmd) initié dans les institutions de formation sous régionales et africaines afin de s’aligner aux standards africains et internationaux, a-t-elle fait savoir A la même occasion, les membres du Conseil des ministres ont également approuvé le projet de décret portant approbation de la stratégie nationale de développement de la statistique (Snds) 2022-2026.

A en croire Mme Ebouka-Babackas, ce projet de décret vise à fournir au Congo à l’horizon 2026, d’un système statistique national cohérent, doté de ressources adéquates, apte à répondre aux besoins des utilisateurs. Il s’agira de produire et de diffuser, dans les délais requis, des statistiques permettant de prendre des décisions pour le développement socio-économique.

La Snds est aussi un cadre de référence de développement de l’appareil statistique national, en ce qui concerne la production des informations permettant le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des agendas 2030 des Nations Unies, relatifs aux Objectifs de développement durables (Odd) et 2063 de l’Union africaine (Ua), ainsi que des programmes nationaux de développement, notamment le plan national de développement (Pnd) 2022-2026.

COREP de l’UA : La Déclaration de Rabat sur la réduction des coûts de transferts de fonds de la Diaspora africaine mise en exergue

Addis-Abeba, 23/01/2023 ((MAP) – La Déclaration de Rabat sur la réduction des coûts de transferts de fonds de la Diaspora africaine a été mise en exergue, lundi à Addis-Abeba, devant le Comité des Représentants Permanents de l’Union africaine (COREP) qui poursuit les travaux de sa session préparatoire au prochain Sommet de l’Union.

L’Ambassadeur, Représentant Permanent du Maroc auprès de l’UA et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, qui intervenait lors de cette session a souligné la nécessité de renforcer les engagements des Etats membres en vue de la réalisation de l’Agenda « Décennie des racines africaines et des diasporas 2021-2031».

M. Arrouchi qui conduit la délégation marocaine à cette réunion, a réitéré dans ce sens l’engagement partagé entre le Royaume du Maroc et la République togolaise, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2021-2031 sur « les racines africaines et la diaspora africaine », lors des travaux du Forum de Rabat sur la réduction des coûts de transferts de fonds de la Diaspora africaine, tenu le 12 janvier courant à Rabat, en faveur d’une action commune efficace et efficiente basée sur l’initiative togolaise.

La délégation marocaine a également souligné la contribution qualitative des conclusions de Rabat à l’Agenda de la Décennie 2021-2031, en mettant un accent particulier sur l’intensification des efforts pour la réduction des coûts de transferts de fonds de la Diaspora africaine.

A l’issue de son intervention, le diplomate marocain a soulevé la nécessité d’endosser les conclusions de Rabat à l’issue des travaux du Forum de Rabat, en tant que feuille de route pour améliorer le coût du transfert de fonds et contribution essentielle à la réalisation des activités de la Décennie des racines africaine et des diasporas.

L’importance qu’accorde le Maroc à la question de la Diaspora s’inscrit dans le cadre des efforts du Royaume visant la concrétisation des objectifs énoncés dans l’Agenda 2063, a soutenu M. Arrouchi.

Le Comité des Représentants Permanents de l’Union africaine avait débuté, lundi dernier à Addis-Abeba, les travaux de sa 45eme session ordinaire préparatoire au prochain Sommet de l’UA prévu en février prochain.

 

ALdar : LA MAP

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