« Tout a été fait décidément pour empêcher les héros de l’Afrique, le Maroc, de défendre leur titre et de surfer sur la crête de leur succès engendré avec la sélection nationale et les clubs », a souligné le journaliste sénégalais, Ibrahima Diop, directeur de publication du Magazine « l’Equipe Type », en allusion à la privation par le régime algérien de l’équipe du Maroc de football de participer au Championnat d’Afrique des joueurs locaux « CHAN-2023 » qui se joue en Algérie.
« Le Maroc a l’heure actuelle constitue et la référence et le modèle à suivre par les nations africaines, asiatiques et américaines », a affirmé dans une déclaration à la MAP, le journaliste sénégalais, qui a fustigé les actes racistes et de propagande ayant marqué l’ouverture du CHAN, et pour lesquels la Confédération africaine de football CAF a décidé l’ouverture d’une enquête.
Le journaliste, également Consultant en sport à la télévision Yeuggle TV, a fait noter que « l’Algérie n’a pas cessé depuis des mois à poser des actes hostiles tendant à parasiter la participation du Maroc » à cette compétition sportive réservée aux footballeurs qui évoluent en Afrique, et dont les deux dernières éditions ont été remportées par les Lions de l’Atlas.
Il a rappelé que la dernière édition qui s’était déroulée au Cameroun avait couronné le Maroc tout comme l’édition précédente, relevant que le Maroc cherchait donc « de réussir la passe de trois » lors de l’édition d’Algérie.
Ibrahima Diop a souligné dans ce sens que « le Maroc a alerté depuis lors les autorités de la CAF sur le dilatoire dont Alger a fait montre », notant que ceci intervient ou moment où « le monde du football n’a pas fini de fêter et de digérer la fantastique campagne de Qatar 2022 », en allusion au bel exploit réalisé par l’équipe nationale de football lors du Mondial 2022 en atteignant les demi-finales.
Selon lui, « l’Afrique n’avait pas besoin de tout ce spectacle dans lequel se mêlent injures, quolibets et propos racistes », en allusion aux actes hostiles ayant marqué la cérémonie d’ouverture de ce CHAN.
« Depuis quand la politique avait droit de cité dans la fête de la jeunesse. Pire, utiliser le nom Mandela pour s’en prendre au Maroc est tout sauf un exemple à offrir à la jeunesse. Utiliser un descendant du dirigeant anti-Apartheid pour se donner bonne conscience trahit assurément les idéaux de la Caf », tient à préciser le journaliste sénégalais.
Il relève dans ce cadre que « tout a été fait décidément pour empêcher les héros de l’Afrique de défendre leur titre et de surfer sur la crête de leur succès engendré avec la sélection nationale et les clubs marocains ».
« Qu’on le veuille ou non, la place forte du football africain se trouve à Rabat. Le mythe des éliminations en quart de finale a été brisé par le Maroc. Pour la première fois, l’Afrique à travers les Lions de l’Atlas s’est invitée dans le dernier carré de la Coupe du Monde. En lieu et place des injures, actes hostiles, campagne politique savamment orchestres, le Maroc mérite, au moins, qu’on lui déroulait le tapis rouge ou une haie d’honneur », lance le journaliste Ibrahima Diop à l’adresse du régime d’Alger qui a interdit le survol de son territoire à la sélection marocaine de football pour participer au Championnat d’Afrique des joueurs locaux.
A signaler que la Confédération Africaine de Football a annoncé qu’elle va ouvrir une enquête pour établir dans quelle mesure les déclarations politiques et les événements de la cérémonie d’ouverture du Championnat d’Afrique des Nations des joueurs locaux (CHAN), en Algérie, violent les Statuts et Règlements de la CAF et de la FIFA.
« Ces déclarations politiques ne sont pas celles de la CAF et ne reflètent ni un point de vue ou une opinion de la CAF en tant qu’organisation politiquement neutre », a souligné l’instance africaine de football dans un communiqué publié dimanche sur son site officiel.
De son côté, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) avait dénoncé et condamné vivement les « agissements malveillants » et les « manœuvres abjectes » ayant émaillé l’ouverture du CHAN, vendredi dernier en Algérie.
ALdar : LA MAP