La reconnaissance par les États-Unis de la pleine souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud est un acte politique d’une force juridique indéniable et revêtant des dimensions symboliques profondes, a affirmé le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki.
Dans sa réaction après la reconnaissance américaine, M. El Malki a souligné la portée significative du « décret présidentiel dont le contenu est clair et sans équivoque soutenant la position lucide du Maroc, Roi gouvernement et peuple ».
« C’est une décision qui revêt des dimensions très profondes avec une force juridique indéniable, en ce sens qu’elle prévoit l’ouverture d’un consulat américain à Dakhla », a expliqué le président de la Chambre des représentants.
La reconnaissance américaine, a-t-il ajouté, « intervient à un moment décisif pour appuyer la dynamique que connait la question de notre intégrité territoriale, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, notamment après la sécurisation de la région d’El Guerguarat par le Maroc avec audace, sagesse et responsabilité ».
Il a en outre qualifié la décision américaine d' »acquis majeur puisqu’il s’agit d’une reconnaissance émanant d’une grande puissance internationale et représentant, du coup, un tournant qui aura sans doute des suites à l’avenir.
« Or il convient de ne pas confondre cet acquis indéniable avec le processus de paix au Proche-Orient », a-t-il lancé, rappelant que SM le Roi Mohammed VI s’est entretenu au téléphone avec le président palestinien Mahmoud Abbas pour réaffirmer à son excellence que la position du Souverain soutenant la cause palestinienne demeure inchangée.
SM le Roi a également insisté sur le droit du peuple palestinien à l’établissement de son État indépendant sur la base de la solution à deux États, ainsi que sur la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods Acharif et de respecter la liberté de pratiquer les rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes.