Le rideau est tombé, jeudi soir à l’espace emblématique « Dar Souiri », dans la Cité des Alizés, sur la 6ème édition du Festival « Jazz sous l’Arganier », avec au menu deux spectacles captivants mettant en vedette la musique gnaoua et la chanson marocaine « jazzifiée ».
Au cours de cette soirée époustouflante, les organisateurs ont eu l’idée judicieuse de programmer un concert dédié à l’Art gnaoua, le « meilleur ami » du jazz, comme en témoigne les grandes fusions et le nombre des grands instrumentistes de cette musique qui se sont associés aux maâlems marocains et à leur guembri.
C’est dans cette optique que le mâalem Houssam Guinea, fils de feu Mahmoud Guinea, a été invité à gratifier le public du festival de moments inoubliables et de mélodies envoûtantes puisées dans le répertoire si riche de cet art sublime et ancestral.
Cette soirée mémorable a été clôturée en apothéose avec la montée sur scène du quartet exceptionnel et généreux de la rayonnante Soukaina Fahsi, qui a investi la scène, en compagnie d’instrumentistes au talent confirmé.
Grâce à sa voix sublime, Soukaina Fahsi a fait vibrer les festivaliers au rythme du « jazz marocain », le temps de ce spectacle unique qui a permis de revisiter de très belles chansons marocaines « réarrangées » et « jazzifiées ».
En somme, les mélomanes et les festivaliers, de différentes nationalités, ont été gratifiés, au cours de cette soirée de clôture, de moments magiques qui viennent confirmer une fois encore, si besoin est, l’universalité de la musique qui n’a pas de frontières.
Après une parenthèse de trois années, Covid-19 oblige, le Festival « Jazz sous l’Arganier », initié par l’Association Essaouira-Mogador, a retrouvé son public, avec à la clé une programmation alléchante, mettant à l’affiche 6 concerts inédits à Dar Souiri, espace emblématique de toutes les musiques.
Il s’agit d’une magnifique offrande souirie aux mélomanes. Cette édition tant attendue a fait le choix de s’ouvrir aux compositeurs et aux musiciens les mieux inspirés et les plus doués de la scène marocaine du Jazz.
De la scène marocaine mais pas seulement, le public et pendant trois jours a été invité à découvrir l’exceptionnelle créativité et modernité d’une communauté marocaine du Jazz, qui a su faire siens les instruments, les couleurs et les voix de l’Afrique.
Aldar : LA MAP