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L’Algérie implore Moscou : une ultime tentative pour bloquer la reconnaissance onusienne de la souveraineté marocaine sur le Sahara

L’Algérie implore Moscou : une ultime tentative pour bloquer la reconnaissance onusienne de la souveraineté marocaine sur le Sahara

 

ALDAR/

 

Dans un nouvel épisode révélateur du désarroi diplomatique d’Alger, le régime algérien a multiplié ces derniers jours ses contacts avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans l’espoir d’obtenir un veto russe au Conseil de sécurité contre le projet de résolution onusienne qui entérinerait la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud et consacrerait l’initiative marocaine d’autonomie comme cadre réaliste et définitif de règlement du différend.

Selon des sources diplomatiques concordantes, Alger aurait d’abord tenté de convaincre Pékin d’opposer un veto au texte, avant de se heurter à un refus catégorique des autorités chinoises, décidées à maintenir une position de neutralité. Face à cette impasse, la diplomatie algérienne s’est tournée vers Moscou dans une démarche perçue comme un “appel à l’aide” de dernière minute.

Or, la Russie n’a, à ce stade, montré aucune intention ferme d’utiliser son droit de veto. Le Kremlin se limite à évoquer la « nécessité de parvenir à un consensus entre les parties », une position prudente qui traduit sa volonté de ne pas s’aligner ouvertement sur la ligne algérienne, au risque d’entrer en confrontation avec les puissances occidentales, de plus en plus favorables à la solution marocaine.

Cette évolution du contexte international, marquée par un basculement progressif du soutien vers Rabat, isole davantage l’Algérie. Le projet de résolution en préparation, qui devrait être soumis au vote dans les prochains jours, inclurait pour la première fois une référence explicite à la souveraineté du Maroc sur le Sahara et à la poursuite du processus politique sous l’égide de l’initiative marocaine.

Pour de nombreux observateurs, la tentative algérienne de miser sur un veto russe illustre la perte d’influence d’Alger au sein du système multilatéral. Les alliés traditionnels de l’Algérie – tels que l’Afrique du Sud ou certains pays d’Amérique latine – se montrent désormais plus réservés, tandis que la Russie elle-même réévalue ses priorités économiques et stratégiques dans la région.

De son côté, la diplomatie marocaine adopte un ton confiant et mesuré, s’appuyant sur un appui grandissant de la part des États-Unis, de la France, de l’Espagne et de la Belgique, qui considèrent l’initiative d’autonomie du Maroc comme « la seule base sérieuse, crédible et réaliste » pour une solution durable.

Ainsi, à la veille d’un vote crucial au Conseil de sécurité, l’Algérie se retrouve face à une équation sans issue : continuer à défier la réalité géopolitique en tentant de bloquer l’inévitable, ou admettre que la communauté internationale s’oriente désormais vers la reconnaissance pleine et entière de la souveraineté marocaine sur le Sahara — une réalité que ni Moscou ni Pékin ne semblent prêtes à contester.

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