
ALDAR/ Iman Alaoui
Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a mis en lumière l’initiative royale annoncée par le roi Mohammed VI en 2023, visant à permettre aux pays du Sahel un accès direct à l’océan Atlantique. Cette initiative ne se limite pas à un projet économique, mais incarne une vision royale globale cherchant à dépasser l’isolement géographique de ces pays et à offrir de nouvelles opportunités de développement et de stabilité.
Selon Bourita, le Maroc met ses infrastructures portuaires majeures, de Tanger Med à Dakhla Atlantique, au service de ses frères du Sahel, établissant ainsi un nouveau modèle de solidarité géopolitique. Cela reflète une stratégie claire visant à renforcer le développement et l’intégration, à garantir la sécurité et la stabilité, plutôt que l’isolement et le chaos, tout en mettant en avant le rôle du Royaume comme moteur africain capable de transformer sa position géographique en levier pour la coopération régionale.
L’initiative marocaine possède des dimensions stratégiques larges, offrant aux pays du Sahel des accès maritimes modernes qui ouvrent sur des marchés internationaux jusqu’ici inaccessibles, et fournissant des mécanismes pour renforcer le commerce et l’investissement, ce qui réduit leur fragilité économique et limite les pressions géopolitiques auxquelles ils sont confrontés. Elle confirme également l’ambition du Maroc de jouer un rôle de leadership en Afrique, non seulement en tant que pays investisseur, mais aussi en tant qu’acteur cherchant à renforcer les liens entre les pays du continent et à élargir l’espace de solidarité Sud-Sud.
De Tanger à Dakhla, et de Bourita à différents partenaires régionaux, le message est clair : le Maroc utilise sa géographie et ses atouts économiques comme un outil d’intégration et de coopération, dans une démarche qui confirme que l’Atlantique n’est plus une frontière pour le Royaume seulement, mais un pont économique et politique soutenant un avenir stable et prospère pour les pays du Sahel africain.