
ALDAR / Iman Alaoui
Un rapport publié le 15 août 2025 par l’Institut international de stratégie a confirmé que la région du Sahara et du Sahel est devenue aujourd’hui un théâtre central de la compétition d’influence entre les grandes puissances, où les États-Unis, la Russie et la Chine rivalisent pour renforcer leur présence stratégique dans cette zone sensible. Le rapport explique que le Maroc s’impose comme un acteur majeur et incontournable dans cette équation complexe, grâce à sa position géopolitique, à sa diplomatie habile et à sa vision de développement, qui en ont fait une puissance régionale émergente et un pilier essentiel de la stabilité.
Le rapport a souligné que le Maroc a consolidé son image de partenaire stratégique fiable pour les États-Unis et l’Occident, ainsi que de puissance africaine capable de proposer un modèle concret de développement et de sécurité, à un moment où la région connaît des crises récurrentes et des effondrements politiques et sécuritaires répétés. Il a également insisté sur le fait que Rabat a su trouver un équilibre entre le renforcement de sa souveraineté nationale et l’engagement dans de larges partenariats, ce qui en fait un acteur incontournable de tout projet régional ou international lié à l’avenir du Sahara et du Sahel.
En ce qui concerne la question du Sahara marocain, le rapport estime que la communauté internationale s’oriente de plus en plus vers une résolution favorable au Maroc, à travers le soutien à l’initiative d’autonomie, considérée comme la seule solution réaliste et pragmatique. Il précise que cette évolution reflète l’échec des adversaires de l’intégrité territoriale à imposer leur projet séparatiste, confirmant que le Maroc a réussi à déplacer le dossier du champ d’un conflit artificiel vers celui de la légitimité internationale, consolidant ainsi sa position de partie victorieuse sur les plans politique et diplomatique.
En revanche, le rapport souligne que le sud algérien est devenu un point de faiblesse stratégique, s’étant transformé en foyer de rivalité entre les grandes puissances, dans un contexte de fragilité interne de l’Algérie et de son enlisement dans le soutien à des projets séparatistes dépassés. Pendant ce temps, le Maroc poursuit ses investissements et projets de développement dans ses provinces du Sud, offrant un modèle réussi de développement durable et de stabilité.
Le rapport note également que le Maroc ne s’est pas contenté de renforcer sa souveraineté, mais qu’il a transformé ses provinces du Sud en une plateforme économique et de développement tournée vers l’Afrique, en investissant dans de grands projets d’infrastructures et d’énergies renouvelables, ce qui lui a conféré un poids supplémentaire dans les équilibres géopolitiques. Il met en avant que le succès de Rabat réside dans sa capacité à combiner sécurité, développement et diplomatie, ce qui la rend plus apte à affronter les défis transfrontaliers, notamment le terrorisme, les réseaux de contrebande et la migration irrégulière.
En conclusion, l’Institut international de stratégie affirme dans son rapport que l’avenir du Sahara et du Sahel ne sera pas déterminé uniquement par la force militaire, mais par la capacité à bâtir des alliances stratégiques et à proposer des solutions de développement durables. Il considère que le Maroc est la puissance la plus cohérente et la mieux placée pour diriger cette phase, et que toute tentative de reconfiguration de la région sans sa présence est vouée à l’échec. Le rapport insiste enfin sur le fait que le Maroc n’est plus seulement un acteur régional, mais une puissance ascendante qui dessine les contours d’une nouvelle ère en Afrique et dans l’Atlantique, et un acteur incontournable dans l’équation de la sécurité et de la stabilité internationales.