
ALDAR/
Un rapport publié par le journal The New York Times a mis en lumière d’importantes failles dans l’architecture défensive de l’Iran, soulignant les capacités limitées de Téhéran à répondre aux frappes israéliennes croissantes, tant par des contre-attaques directes que par sa stratégie reposant sur des alliés régionaux.
Selon le rapport, les récentes attaques israéliennes ont démontré que les défenses iraniennes ne sont pas en mesure de protéger la profondeur stratégique du pays. Israël a réussi à mener des frappes de précision, certaines ayant été lancées depuis l’intérieur même du territoire iranien, ce qui reflète un niveau sans précédent de pénétration sécuritaire au sein du régime de Téhéran.
Le rapport indique que l’Iran a longtemps misé sur ses alliés comme le Hezbollah libanais ainsi que sur son arsenal de missiles balistiques pour dissuader ses adversaires. Cependant, cette stratégie semble perdre en efficacité : l’arsenal militaire du Hezbollah a subi des frappes sévères, et les raids israéliens répétés ont affaibli la capacité militaire de l’Iran sur le terrain.
Le document souligne également qu’Israël est parvenu à contourner les systèmes de défense aérienne iraniens, lui permettant d’opérer librement dans l’espace aérien iranien et de mener des frappes ciblées contre des usines et des plateformes de lancement de missiles.
Ces évolutions soulèvent des interrogations fondamentales quant à la solidité de l’Iran en tant que puissance régionale et à sa capacité à protéger sa souveraineté et ses sites stratégiques face à un adversaire disposant d’un avantage technologique et en renseignement considérable.