Algérie et “Polisario” : Isolement persistant sur la scène internationale et nouveau camouflet infligé par le Forum de coopération sino-africaine
Algérie et “Polisario” : Isolement persistant sur la scène internationale et nouveau camouflet infligé par le Forum de coopération sino-africaine

ALDAR /Analyse
Dans une scène qui ne surprend plus que ceux qui s’accrochent encore à des illusions, le Forum de coopération sino-africaine, tenu le 11 juin dans la ville de Changsha, capitale de la province chinoise du Hunan, a infligé une nouvelle gifle diplomatique au “Polisario” et à ses parrains, au premier rang desquels figure le régime algérien. Ce forum, qui réunit exclusivement les États africains souverains reconnus par les Nations Unies, a réaffirmé sans ambigüité qu’aucune légitimité ni reconnaissance ne saurait être accordée à l’entité séparatiste dénommée “République sahraouie”, qui demeure complètement absente des mécanismes de coopération sino-africaine.
Le message était limpide et catégorique : aucun siège pour les entités fictives dans des instances qui placent la souveraineté et la légalité internationale au cœur de leurs principes. Une fois de plus, la Chine, partenaire stratégique du continent africain, démontre son attachement ferme à des règles claires, en ne traitant qu’avec des États reconnus et établis selon le droit international – une position qui anéantit toutes les manœuvres algériennes visant à introduire un acteur illégitime dans les équations diplomatiques du continent.
Le forum de Changsha n’a pas fait exception. Il s’inscrit dans une ligne de continuité parfaitement cohérente, dont la dernière manifestation notable fut le Sommet de Pékin en septembre 2024. Comme à l’accoutumée, seuls les États africains souverains ainsi que la Commission de l’Union africaine y ont été conviés, reléguant à nouveau les chimères de la “république sahraouie” au rang d’illusions diplomatiques. L’absence du “Polisario” n’était donc ni étonnante ni anodine, mais bien naturelle dans un contexte international qui refuse de cautionner les entités fictives, soutenues uniquement par des régimes en perdition comme celui d’Alger, qui dilapide les ressources de son peuple dans des batailles stériles et désespérées.
Cette marginalisation répétée du groupe séparatiste n’est pas seulement la preuve de son absence de légitimité ; elle constitue aussi un message ferme adressé à ses soutiens : il est temps d’en finir avec ce simulacre. L’Afrique avance vers l’unité, le partenariat et le développement, pendant que l’Algérie s’échine à la tirer en arrière, vers des logiques de division et de subversion, piétinant au passage l’esprit même de l’Union africaine et les intérêts de ses peuples.
À chaque fois que les portes se ferment devant la “république sahraouie” dans les cercles sérieux de la diplomatie mondiale, la position marocaine se renforce davantage, gagnant en crédibilité et en respect. En parallèle, le discours séparatiste se révèle pour ce qu’il est : une mascarade sans avenir, confinée aux vieux discours poussiéreux des salons algérois. Ce n’est pas seulement un revers diplomatique de plus pour le Polisario, c’est la preuve irréfutable que ceux qui vivent en dehors de la légalité internationale n’auront jamais leur place à la table des grandes nations.