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L’Algérie et sa complicité dangereuse : comment les camps de Tindouf sont devenus des usines à terroristes menaçant l’Europe

ALDAR / Analyse

Dans une évolution qui révèle une fois de plus la face sombre d’alliances douteuses dissimulées derrière les slogans de « libération » et de « droit », un nouveau scandale éclabousse le Front Polisario séparatiste et son principal soutien, le régime algérien. Des rapports des services de renseignement espagnols ont confirmé l’existence de liens préoccupants entre des éléments du Polisario et des organisations jihadistes actives dans la région du Sahel, y compris le groupe terroriste Daech.

Ces informations, relayées par le journal espagnol La Vanguardia et basées sur des sources sécuritaires de haut niveau, montrent que l’Espagne ne considère plus le Polisario comme un simple mouvement séparatiste accroché à des illusions d’un autre temps, mais comme une menace sécuritaire directe, un poignard prêt à se planter dans le flanc de l’Europe si une position ferme n’est pas adoptée.

Les enquêtes révèlent qu’au moins dix extrémistes ayant rejoint les rangs de Daech dans le Sahel sont issus des camps de Tindouf, situés sur le territoire algérien et administrés directement par le Front Polisario. Ces mêmes camps sont depuis longtemps considérés par les organisations internationales comme des foyers de marginalisation et de radicalisation idéologique. Ces combattants ne sont pas étrangers à l’Europe : ils ont reçu leur éducation initiale en Espagne via le programme « Vacances en paix », ce qui leur a permis de maîtriser la langue espagnole et de s’adapter aux modes de vie européens — un avantage inquiétant pour mener des attentats sur le sol européen.

Encore plus grave : les services de sécurité espagnols ont mis au jour des recoupements entre le Polisario et des organisations soutenues par l’Iran, comme le Hezbollah, plaçant ainsi l’Algérie au cœur d’un réseau noir transfrontalier allant de Téhéran au Sahel, en passant par Tindouf. L’Algérie, qui se présente comme un médiateur de paix, a-t-elle encore le courage de justifier cette complicité avec des organisations figurant sur les listes terroristes établies par les États-Unis eux-mêmes ?

Le silence du régime algérien face à cet engagement flagrant n’est pas innocent. Il reflète une stratégie à long terme basée sur la fabrication du chaos régional, par l’accueil d’un mouvement armé séparatiste à qui il offre un soutien politique et médiatique, tandis que les camps financés par l’argent des contribuables algériens deviennent des centres d’endoctrinement et de recrutement extrémiste.

Certaines estimations des services de renseignement européens vont encore plus loin : elles alertent sur le risque que ces extrémistes sahraouis soient utilisés pour mener des attaques en Europe, grâce à leur connaissance fine de la structure sociale et culturelle espagnole. Un scénario sombre se répète : des jeunes abandonnés dans les marges à Tindouf, endoctrinés par des prédicateurs expulsés d’Europe, puis réexportés comme des bombes humaines vers les capitales européennes.

Le paradoxe est frappant : l’Europe, qui découvre aujourd’hui la menace imminente, a longtemps soutenu la thèse séparatiste au nom du « droit à l’autodétermination », en ignorant la proposition marocaine sérieuse d’autonomie, pourtant appuyée par de grandes puissances mondiales, dont les États-Unis. Combien de temps faudra-t-il encore aux capitales européennes pour comprendre que la complaisance avec des entités fictives peut finir par provoquer des attentats sur leur propre sol ?

La situation sécuritaire dans le Sahel est au bord de l’explosion, alors qu’Al-Qaïda et Daech rivalisent pour dominer le « triangle noir » formé par le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Tandis que les dernières unités militaires européennes se sont retirées de la région, le terrain est laissé libre à des groupes armés qui ne cachent plus leur hostilité envers l’Occident. Et tout cela se produit pendant que le régime algérien continue de financer et d’armer une entité rebelle qui offre à ces groupes une réserve humaine inépuisable.

Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est une position internationale ferme, qui ne se limite pas à publier des rapports ou des alertes, mais qui oblige l’Algérie à mettre fin à son soutien à ce mouvement dont l’implication dans le terrorisme transfrontalier est aujourd’hui prouvée. Le danger n’est plus hypothétique : il est réel et palpable. Et chaque jour de retard dans la prise de décision ferme ne fait qu’agrandir la menace et en étendre la portée.

Le monde doit désormais considérer le Polisario non comme un acteur politique, mais comme un instrument d’un projet de déstabilisation régionale, soutenu par un régime qui démontre jour après jour que ses priorités ne sont ni le développement ni la sécurité, mais une fuite en avant coûte que coûte, même si cela signifie brûler tout le Sahel et envoyer ses cendres en direction de l’Europe.

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