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L’année 2024 a été marquée par une reprise spectaculaire du tourisme mondial, avec des chiffres records de visiteurs enregistrés sur l’ensemble des continents, signe fort d’un redressement du secteur après plusieurs années de défis.
Le Moyen-Orient s’est particulièrement distingué en réalisant un bond qualitatif notable dans ce domaine, franchissant le seuil des 100 millions de visiteurs. Ce qui retient l’attention, c’est le rôle central joué par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui ont à eux seuls attiré près de 58 % de l’ensemble des touristes de la région.
Sur le continent africain, trois pays ont maintenu leur position de tête en matière d’attractivité touristique : le Maroc, l’Égypte et la Tunisie. Ces trois destinations ont accueilli ensemble environ 60 % des visiteurs internationaux du continent, reflétant ainsi leur attrait dû à leur diversité culturelle et historique, ainsi qu’au développement continu de leurs infrastructures touristiques.
À l’échelle mondiale, la France conserve la première place en termes de visiteurs internationaux, avec plus de 100 millions de touristes en 2024. Elle est suivie par l’Espagne avec 93 millions de visiteurs, puis par les États-Unis, qui ont attiré environ 72 millions de touristes, consolidant ainsi la position traditionnelle de ces destinations sur la carte du tourisme international.
En ce qui concerne la répartition par continent, l’Europe arrive en tête avec un chiffre impressionnant de 755 millions de visiteurs, suivie par la région Asie-Pacifique avec 317 millions, les Amériques avec 216 millions, et enfin l’Afrique avec 73 millions de visiteurs.
Ces chiffres suscitent des interrogations légitimes quant aux facteurs qui permettent à certaines régions de se démarquer dans le domaine touristique. Cette supériorité est-elle réellement due à la qualité des infrastructures et des services touristiques ? Ou bien d’autres éléments tels qu’une stratégie de promotion efficace, la richesse culturelle ou la facilité d’obtention de visas jouent-ils également un rôle déterminant ?
Quoi qu’il en soit, l’année 2024 a redéfini les contours de la carte mondiale du tourisme, montrant clairement que le Moyen-Orient et l’Afrique sont capables de concurrencer sérieusement les grandes destinations internationales, à condition que la volonté et les ressources adéquates soient réunies.
