A LA UNEMONDE

Scandale d’importation suspecte depuis la Roumanie secoue l’Algérie : des moutons de l’Aïd al-Adha provenant d’une zone infectée par la variole ovine !

ALDAR/

Des rapports internationaux spécialisés ont révélé que le gouvernement algérien a importé un lot de moutons depuis la Roumanie, un pays soumis à une interdiction européenne d’exportation de bétail en raison de la propagation de la variole ovine, l’une des maladies virales les plus dangereuses et contagieuses affectant le cheptel.

L’information, relayée par Tridge, l’une des principales plateformes mondiales de suivi du commerce agricole et alimentaire, met en lumière que la Roumanie a traversé ces derniers mois une véritable crise après que l’Union européenne a imposé des restrictions strictes à ses exportations animales, en raison de l’épidémie de peste des petits ruminants, qui a causé la mort de milliers de têtes de moutons et de chèvres.

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Malgré la poursuite de l’interdiction dans les pays de l’Union, les portes de l’exportation sont restées ouvertes vers ce qu’on appelle les « marchés extérieurs », c’est-à-dire les pays non membres. Cela a permis l’exportation de bétail vers des destinations comme l’Algérie, qui a profité de cette marge juridique, sans prendre en compte les risques sanitaires ou les conséquences potentielles sur la santé vétérinaire locale.

Selon le même rapport, l’interdiction européenne a provoqué un effondrement des prix des moutons sur le marché roumain, le prix du kilogramme de bétail vivant étant tombé à des niveaux records d’environ 15 lei roumains, soit l’équivalent de 5,89 leva bulgares. Cette baisse a incité les autorités algériennes à conclure une « bonne affaire », malgré les mises en garde.

Ce qui accentue les soupçons, c’est que la crise sanitaire en Roumanie n’est toujours pas terminée, et pourtant des cargaisons de moutons ont été autorisées à entrer en Algérie, ce qui soulève des questions légitimes sur l’absence de contrôle vétérinaire et sur les risques potentiels pour le secteur de l’élevage local.

Les autorités concernées en Algérie font désormais face à de vives critiques après la diffusion de l’information, dans un climat de crainte quant à une éventuelle propagation de la maladie au cheptel national, ce qui pourrait entraîner une catastrophe sanitaire et agricole si la situation n’est pas prise au sérieux.

De son côté, le gouvernement algérien n’a jusqu’à présent publié aucun communiqué officiel, tandis que le ministère de l’Agriculture garde le silence sur cette affaire qui menace à la fois la sécurité alimentaire et la santé publique.

Cet incident survient à un moment où le gouvernement algérien subit des pressions internes croissantes, alors que les critiques s’intensifient à propos de la mauvaise gestion de dossiers vitaux comme l’alimentation, la santé et le contrôle des frontières commerciales. Des observateurs redoutent que cette affaire ne devienne un nouveau symbole du pilotage anarchique, surtout si des cas d’infection sont confirmés dans le pays dans les semaines à venir.

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