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Les implications de la reconnaissance officielle par le Ghana de la marocanité du Sahara et de son soutien au plan d’autonomie : une nouvelle victoire diplomatique pour le Royaume du Maroc

Les implications de la reconnaissance officielle par le Ghana de la marocanité du Sahara et de son soutien au plan d’autonomie : une nouvelle victoire diplomatique pour le Royaume du Maroc

ALDAR / Analyse

La République du Ghana a officiellement reconnu la souveraineté pleine et entière du Maroc sur ses provinces du Sud, exprimant clairement son soutien à l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume comme la seule solution réaliste, sérieuse et crédible au différend régional artificiel autour du Sahara marocain.

La décision ghanéenne ne s’est pas limitée au retrait de la reconnaissance de la prétendue “RASD”, mais va bien au-delà, en affirmant de manière explicite et sans équivoque la marocanité du Sahara. Ce changement reflète une évolution profonde dans les positions de certains pays africains, qui adoptent désormais une lecture plus réaliste de cette question, rompant ainsi avec des positions anciennes souvent dictées par des pressions politiques ou héritées de la guerre froide.

Ce tournant s’inscrit dans une dynamique continentale en expansion, marquée par une baisse progressive du nombre de pays reconnaissant l’entité séparatiste, parallèlement à un élargissement du soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, qualifiée à plusieurs reprises par le Conseil de sécurité des Nations unies de « sérieuse et crédible ».

La reconnaissance du Sahara marocain par le Ghana constitue un coup dur pour les thèses séparatistes soutenues par l’Algérie, et confirme que la balance penche désormais en faveur du Maroc au sein de l’Union africaine, où le nombre d’États soutenant le front séparatiste est en constante diminution. Il convient de souligner que le Ghana est l’une des principales économies et un acteur politique clé en Afrique de l’Ouest, ce qui pourrait encourager d’autres pays de la région à adopter des positions similaires.

Ce changement illustre également la profondeur des relations maroco-ghanéennes, notamment après les nombreuses visites de haut niveau entre responsables des deux pays, qui ont abouti à une coopération économique renforcée et à des investissements conjoints dans des secteurs comme l’énergie, l’agriculture et les infrastructures.

L’initiative d’autonomie, proposée par le Maroc depuis 2007, est considérée comme le seul cadre réaliste permettant un règlement définitif du conflit, en octroyant aux populations des provinces du Sud de larges prérogatives pour gérer leurs affaires locales dans le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume. Cette initiative a reçu un soutien croissant de la part de nombreuses grandes puissances, notamment les États-Unis, l’Allemagne et l’Espagne, ainsi qu’un appui large de plusieurs pays d’Afrique et d’Amérique latine.

Le message du Ghana est clair : il n’est plus question de soutenir une entité fictive dépourvue de toute base étatique, et qui ne sert que des agendas politiques nuisibles à l’unité du continent et à son intégration. Le renforcement de la stabilité et le respect de l’intégrité territoriale des États sont désormais des conditions essentielles à toute coopération régionale réussie en Afrique. C’est dans cette optique que le soutien à la marocanité du Sahara s’impose comme un choix stratégique permettant d’édifier de véritables partenariats de développement.

La décision du Ghana constitue un tournant décisif dans le processus de règlement du conflit artificiel autour du Sahara marocain, et incarne une victoire de la diplomatie marocaine, fondée sur une approche calme, réaliste et basée sur le partenariat économique et la solidarité africaine. On s’attend à ce que le soutien à l’initiative d’autonomie s’accélère, notamment dans un contexte où la communauté internationale est de plus en plus convaincue de l’inanité des thèses séparatistes et de la nécessité de trouver des solutions durables garantissant la sécurité et la stabilité dans la région sahélo-saharienne.

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