Le Ghana renouvelle son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et salue l’initiative d’autonomie comme la seule solution réaliste au conflit du Sahara
Le Ghana renouvelle son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et salue l’initiative d’autonomie comme la seule solution réaliste au conflit du Sahara

ALDAR/
Lors de sa première visite officielle au Maroc depuis sa prise de fonction, le ministre des Affaires étrangères de la République du Ghana, M. Samuel Okudzeto Ablakwa, s’est rendu dans la capitale Rabat, dans une démarche diplomatique porteuse de messages forts quant à la position du Ghana sur la question du Sahara marocain, une cause qui connaît un élan croissant au sein des cercles africains, notamment parmi les pays membres du Commonwealth et les groupements régionaux sous-continentaux.
La rencontre entre le responsable ghanéen et son homologue marocain, M. Nasser Bourita, a été couronnée par une déclaration conjointe reflétant une convergence claire des points de vue sur plusieurs questions d’intérêt commun, au premier rang desquelles figure le différend artificiel autour du Sahara marocain. À cet égard, le Ghana a réaffirmé son soutien franc et renouvelé à l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc, la qualifiant de seule base sérieuse, réaliste et crédible pour parvenir à une solution politique durable, mutuellement acceptable.
Cette position s’inscrit dans une dynamique diplomatique continue que connaît le continent africain, guidée par une vision stratégique portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, visant à renforcer le soutien international et régional à la marocanité du Sahara et à consolider la légitimité de l’initiative marocaine en tant que solution pragmatique et crédible.
Le ministre ghanéen a également salué les efforts déployés par les Nations Unies en tant que cadre unique et approprié pour le traitement de ce différend régional, exprimant son attachement au processus onusien qui préconise une solution pacifique et réaliste, loin des thèses séparatistes désormais dépassées.
Cette position du Ghana revêt une importance particulière, puisqu’elle intervient après la décision historique prise par le prédécesseur de l’actuel ministre, le 7 janvier 2025, de suspendre les relations diplomatiques avec l’entité fictive “polisario”, une décision qui avait alors marqué un tournant significatif dans la position du Ghana sur la question du Sahara.
Par ailleurs, cette visite reflète une prolongation tangible de la dynamique positive qui caractérise les positions des pays d’Afrique anglophone et des États membres du Commonwealth en faveur du soutien à la marocanité du Sahara. La visite du ministre ghanéen intervient moins de dix jours après celle du ministre kényan des Affaires étrangères, M. Musalia Mudavadi, qui a, lui aussi, souligné que l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine constitue l’unique approche réalisable.
Il convient de rappeler que le Ghana est un membre actif de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), une organisation régionale composée de 12 pays, dont 11 ne reconnaissent pas l’entité séparatiste autoproclamée, tandis que 9 de ses États membres ont ouvert des consulats généraux dans les villes du Sahara marocain, exprimant ainsi leur adhésion croissante au soutien de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud.
Il est également à noter que 46 pays à travers le monde, dont 13 pays africains, ont depuis l’an 2000 soit rompu leurs relations avec le “polisario”, soit décidé de les geler, confirmant ainsi la caducité de la thèse séparatiste et le recul significatif du soutien dont elle bénéficiait.
La visite du ministre ghanéen au Maroc ne reflète pas seulement la constance de la position de son pays à l’égard de la question du Sahara, mais confirme également que l’initiative marocaine d’autonomie bénéficie d’un soutien croissant sur le continent africain et dans les instances régionales et internationales, en tant que seule et unique voie réaliste pour surmonter ce conflit artificiel et garantir la sécurité et la stabilité dans la région.