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Scandale de la fuite d’un « colonel du renseignement » : un révélateur de la fragilité du régime militaire algérien

ALDAR/

Dans un coup dur porté au régime militaire au pouvoir en Algérie, des rapports concordants ont révélé la fuite de l’un des hauts responsables des services de renseignement, connu sous le nom de « colonel Marouane », vers la Suisse, où il a demandé l’asile politique. Il emporte avec lui des secrets susceptibles d’ébranler les fondements du pouvoir et de dévoiler les crimes de corruption et les règlements de comptes internes jusque-là dissimulés.

Ce n’est pas un simple incident isolé ni une défection anodine, mais une preuve irréfutable de la profondeur de la crise qui ronge les institutions de l’État algérien, au premier rang desquelles figure l’appareil de renseignement, longtemps présenté comme la colonne vertébrale de la sécurité nationale.

La fuite soudaine d’un officier de ce rang révèle l’effondrement de la confiance au sein du régime, et démontre que ceux qui sont censés protéger l’État sont désormais les premiers à chercher à fuir le naufrage.

Des sources proches du dossier ont confirmé que le colonel en fuite détient des documents et des preuves incriminant de hautes figures militaires et politiques dans des affaires de crimes financiers, de violations des droits de l’homme, et de règlements de comptes internes. Si ces informations venaient à être divulguées ou soumises aux organisations internationales, elles pourraient déclencher un scandale politique de grande ampleur, plaçant le régime face à des pressions internationales sans précédent.

Le régime militaire algérien, qui puise sa légitimité dans l’héritage des coups d’État et le pouvoir des généraux, se retrouve aujourd’hui mis à nu devant le monde. Non seulement à cause de la fuite de l’un de ses hommes, mais aussi en raison de la fragilité de sa structure sécuritaire et de la défaillance de son système de renseignement, incapable de maintenir la loyauté de ses cadres, ou même de détecter leurs intentions à temps.

Alors que les autorités algériennes gardent le silence, les cercles décisionnels du pays semblent plongés dans un état de confusion et d’inquiétude face aux répercussions de ce scandale, qui pourrait marquer le début d’une série de défections et de révélations dans un régime de plus en plus isolé, tant sur le plan intérieur qu’international.

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