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Dans un événement historique accueilli par Hong Kong, l’accord de fondation de l’Organisation Internationale de Médiation (IOMed) a été officiellement signé, en présence de hauts responsables et ministres représentant plus de 80 pays et organisations internationales. Une cérémonie solennelle qui illustre l’importance majeure de cette initiative inédite dans le domaine du règlement pacifique des différends internationaux.
Cette étape marque l’aboutissement de négociations marathoniennes entamées depuis la fin de l’année 2022 entre la Chine et une vingtaine de pays, avec pour objectif la création d’une entité intergouvernementale spécialisée dans la médiation comme alternative efficace à l’escalade et à l’affrontement dans la gestion des différends internationaux. Ces efforts ont été couronnés par la signature de l’accord, ouvrant la voie au démarrage officiel des activités de l’organisation depuis son siège permanent à Hong Kong, dès l’entrée en vigueur du traité.
L’Organisation Internationale de Médiation se distingue comme la première du genre à l’échelle mondiale. Elle ambitionne de mettre en place un mécanisme juridique international dédié à la résolution des différends entre États par le dialogue et la compréhension mutuelle, dépassant les barrières linguistiques, culturelles et juridiques, dans un contexte marqué par la montée des tensions géopolitiques et les défis croissants du commerce mondial et des chaînes d’approvisionnement.
Dans son discours lors de la cérémonie, le chef de l’exécutif de la Région administrative spéciale de Hong Kong a exprimé sa grande fierté que sa ville ait été choisie pour accueillir le siège de la nouvelle organisation. Il a souligné que cette mission témoigne de la confiance internationale grandissante dans le rôle de Hong Kong en tant que centre de référence en matière de services juridiques et de résolution des différends dans la région Asie-Pacifique.
Le responsable a également mis en avant le système juridique indépendant et bien établi de Hong Kong, fondé sur la common law et fonctionnant avec deux langues officielles – le chinois et l’anglais – ce qui en fait un environnement idéal pour la médiation internationale. Il a ajouté que la ville compte parmi ses rangs une élite de professionnels du droit et de la médiation, dotés d’une vaste expérience et d’une connaissance approfondie du droit international, ce qui renforce son positionnement compétitif comme plateforme privilégiée pour le règlement pacifique des conflits.
Il a par ailleurs révélé que l’ancien bâtiment historique de l’illustre poste de police de Wan Chai sera prochainement transformé en siège officiel de l’organisation. L’ouverture de ce nouveau site est prévue avant la fin de l’année en cours, dans un geste symbolique marquant la transition de la préservation de l’ordre vers la promotion de la paix mondiale à travers le dialogue.
Le chef de l’exécutif a également affirmé l’engagement du gouvernement de Hong Kong à fournir tout le soutien nécessaire à la nouvelle organisation, que ce soit en matière d’infrastructures ou de développement des compétences locales dans le domaine de la médiation. Des efforts sont actuellement en cours pour renforcer le système d’accréditation professionnelle des praticiens, en plus de l’intégration progressive de clauses de médiation dans les contrats publics.
En conclusion de son intervention, il a adressé ses remerciements au gouvernement central chinois pour son soutien constant, ainsi qu’à la communauté internationale pour la confiance accordée à Hong Kong. Il a appelé à une collaboration collective en vue d’enraciner une culture de la médiation et de concrétiser les ambitions de cette organisation en une réalité tangible, contribuant à l’édification d’un avenir empreint de paix et de prospérité.
Cet événement ne représente pas seulement la création d’une nouvelle organisation, mais incarne le lancement d’une vision différente de la gestion des différends internationaux – une vision fondée sur le respect de l’autre, l’ouverture, et la primauté de la raison sur la force, dans un monde qui a aujourd’hui plus que jamais besoin de ponts de compréhension plutôt que de murs d’inimitié.
