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Les autorités mauritaniennes ont déployé des unités de l’armée dans les zones frontalières, à la suite d’un large mécontentement populaire suscité par des tentatives visant à imposer un fait accompli sur le terrain.
Ce déploiement militaire ne constitue pas une simple mesure sécuritaire de routine, mais porte en lui des messages politiques clairs, adressés tant à l’intérieur du pays qu’aux parties régionales. Le message est sans équivoque : Nouakchott rejette catégoriquement toute atteinte à sa souveraineté et n’a pas l’intention de tolérer les mouvements suspects de groupes armés, en l’occurrence le Polisario, qui ne reconnaît pas la légitimité de l’État et bénéficie du soutien d’acteurs étrangers.
Ces développements soulèvent de vives interrogations quant aux positions de certains pays voisins, notamment l’Algérie, et à leur engagement réel envers le principe du respect de la souveraineté des États, surtout au vu des allégations faisant état de leur complaisance, voire de leur soutien implicite à des activités déstabilisatrices dans la région.
À travers cette initiative, la Mauritanie semble vouloir affirmer que sa sécurité nationale n’est pas négociable, et que toute tentative d’imposer un état de fait en dehors du cadre légal sera affrontée avec fermeté et une réaction directe.