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De Mistura dans le collimateur : un briefing controversé relance la mission au Sahara dans une spirale de partialité et d’ambiguïté

De Mistura dans le collimateur : un briefing controversé relance la mission au Sahara dans une spirale de partialité et d’ambiguïté

ALDAR / Analyse

L’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, a suscité une vague d’interrogations et de critiques après sa dernière présentation devant le Conseil de sécurité. Selon plusieurs observateurs, son intervention a été perçue comme biaisée, déséquilibrée et dénuée de l’objectivité attendue d’un médiateur onusien.

Alors que De Mistura était attendu pour fournir aux membres du Conseil une vision claire et complète de l’évolution du dossier du Sahara marocain, son exposé s’est avéré terne, se contentant de relater des éléments vagues à connotation humanitaire et émotionnelle, principalement issus des camps de Tindouf, sans prendre en compte les réalités concrètes et dynamiques dans les provinces du Sud du Royaume.

Des spécialistes en affaires diplomatiques n’ont pas hésité à qualifier ce rapport de « sélectif », estimant qu’il a sciemment ignoré les efforts de développement remarquables déployés par le Maroc dans ses régions sahariennes, ainsi que la participation active des populations locales, notamment les femmes et les jeunes, dans une dynamique démocratique fondée sur les institutions et la régionalisation avancée.

Plus préoccupant encore, selon les mêmes sources, De Mistura a ravivé certaines idées déjà abandonnées par la communauté internationale en raison de leur manque de réalisme et de faisabilité, soulevant ainsi des interrogations quant à sa fidélité aux résolutions du Conseil de sécurité, qui appellent depuis des années à une solution politique, pragmatique, réaliste et durable, fondée sur l’initiative marocaine d’autonomie.

De son côté, Rabat, à travers des sources diplomatiques officielles, affirme suivre de près tous les développements du processus onusien et continue de défendre sa souveraineté nationale par les moyens politiques et diplomatiques disponibles, dans la perspective de clore définitivement ce conflit artificiel d’ici octobre 2025, date de renouvellement du mandat de la MINURSO.

Dans ce contexte, il est impératif que l’ensemble des acteurs, notamment la société civile et les médias, fassent preuve de vigilance et intensifient leurs efforts pour rectifier l’image et contrer toute dérive susceptible de dévier le processus de règlement de sa trajectoire, surtout à la lumière des changements géopolitiques régionaux et internationaux qui jouent clairement en faveur de la position marocaine.

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