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Dans une interview en direct depuis New York avec la chaîne Medi1 TV, Omar Hilale, ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, a révélé des informations troublantes confirmant l’implication de l’Iran, avec le soutien de l’Algérie, dans l’alimentation du conflit artificiel autour du Sahara marocain. Hilale a affirmé que la relation entre le Front Polisario et l’Iran, via le Hezbollah libanais, n’est plus une simple accusation marocaine, mais une réalité documentée et prouvée, comme l’a récemment révélé le journal The Washington Post.
Le diplomate marocain a expliqué que l’Algérie ne se contente pas d’un soutien matériel et diplomatique au Polisario, mais facilite également une pénétration iranienne dangereuse en Afrique du Nord, menaçant la sécurité et la stabilité régionales. Il a souligné que le Maroc tire la sonnette d’alarme depuis des années sur cette relation suspecte, qui bénéficie désormais d’une reconnaissance croissante, notamment dans les milieux américains et occidentaux.
Hilale a souligné que le Polisario ne dispose d’aucune légitimité pour représenter les populations sahraouies. Il s’impose par la force des armes et par l’appui extérieur, tandis que les habitants des camps de Tindouf vivent sous le joug d’une direction non élue, entièrement contrôlée par l’Algérie. À l’inverse, le modèle marocain offre un exemple de représentativité démocratique et d’implication dans le développement, où les Sahraouis participent aux institutions élues et jouissent de libertés politiques et économiques.
L’ambassadeur a également insisté sur le fait que le refus persistant de l’Algérie de participer au dialogue politique et aux tables rondes traduit une volonté manifeste de maintenir le conflit ouvert, au service d’agendas expansionnistes et d’objectifs géostratégiques, notamment l’accès à l’océan Atlantique via une entité séparatiste qui lui est acquise.
Hilale a enfin considéré que le 50e anniversaire de la Marche Verte représente une occasion historique pour clore définitivement ce dossier, à condition de contrer fermement les tentatives de déstabilisation orchestrées par l’Iran et l’Algérie. Il a conclu en affirmant que le Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, poursuivra ses efforts pour une solution durable dans le cadre de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale, soulignant que la sécurité régionale ne saurait être atteinte tant que le séparatisme et l’extrémisme armé seront encouragés par des parties bien identifiées.
