
ALDAR/
Dans une déclaration marquante soulignant la profondeur et l’ancienneté des relations maroco-américaines, Jason F. Isaacson, l’un des principaux responsables du Comité juif américain (AJC), a révélé qu’un courant fort au sein de l’administration du président Donald Trump s’était engagé à clore définitivement le dossier du Sahara marocain au profit de Rabat. Selon lui, cette orientation n’était pas une simple décision diplomatique passagère, mais une démarche d’envergure historique, survenue à l’approche du 250e anniversaire de l’établissement des relations officielles entre les deux pays.
Isaacson a expliqué que Donald Trump considérait l’initiative marocaine d’autonomie comme une solution réaliste et pragmatique à un conflit prolongé, notamment dans une région en proie à des troubles politiques et sécuritaires récurrents comme l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Il a souligné que le Maroc, grâce à sa position géostratégique et sa stabilité intérieure, représente un allié stratégique des États-Unis. Un royaume doté d’une monarchie constitutionnelle forte, soutenue par son peuple, ce qui en fait un partenaire crédible et fiable dans la région.
Il a ajouté que Washington, consciente de la valeur de cette alliance, percevait son appui à Rabat dans le dossier du Sahara comme une reconnaissance méritée du rôle du Maroc dans la consolidation de la sécurité régionale et de la coopération internationale. À ses yeux, ce soutien allait bien au-delà d’un simple geste bilatéral : c’était aussi un message adressé à la communauté internationale en faveur des solutions politiques concrètes et durables, au lieu de maintenir un statu quo stérile.
Cette déclaration vient renforcer une conviction de plus en plus évidente ces dernières années : les relations entre Rabat et Washington ne sont pas dictées par des intérêts passagers, mais reposent sur un socle de confiance mutuelle et de coopération dans des domaines stratégiques, allant de la lutte contre le terrorisme aux partenariats économiques et diplomatiques.
Alors que les deux pays s’apprêtent à célébrer deux cent cinquante ans de relations continues, tout laisse présager un approfondissement encore plus fort de cette alliance, dans un contexte où les États-Unis semblent de plus en plus conscients du rôle du Maroc en tant que puissance régionale et acteur responsable sur la scène internationale.