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L’Algérie sous la loupe : un soutien continu aux organisations armées et une déstabilisation du continent africain

Aldar / Analyse

Malgré les tentatives du régime algérien de se défaire des accusations portées contre lui par l’État malien, les faits sur le terrain révèlent un rôle caché mais influent que joue l’Algérie dans l’alimentation des foyers de tension sur le continent africain, notamment dans les régions du Sahel, du Sahara et en Libye.

Alors que la situation sécuritaire en Afrique subsaharienne s’aggrave, les rapports et analyses se succèdent, indiquant que l’Algérie, à travers ses bras renseignementiels et son soutien non déclaré à certains groupes armés, porte une grande part de responsabilité dans le chaos et le désordre qui règnent dans la région. Et malgré les déclarations officielles du gouvernement algérien visant à se disculper, ce dernier évite systématiquement d’aborder le cœur du problème : son appui continu et méthodique à des entités qui menacent la sécurité et la stabilité des pays voisins.

L’Algérie est accusée d’héberger et de fournir une couverture logistique et diplomatique à des groupes armés opérant dans le Sahara et la région du Sahel, profitant de la fragilité des frontières et de la faiblesse de la coordination sécuritaire entre les pays africains. Son soutien historique au Front Polisario dans le Sahara marocain constitue également une preuve supplémentaire de sa volonté de maintenir les tensions, au service de son agenda régional.

En Libye, certaines fuites ont révélé l’implication d’acteurs algériens dans le soutien à certaines factions, ce qui a contribué à compliquer la crise libyenne et à retarder la conclusion d’un règlement politique global. De nombreux pays africains redoutent que l’Algérie ne se transforme en base arrière pour alimenter les mouvements séparatistes et terroristes, sous couvert de slogans fallacieux tels que « l’autodétermination » ou le « soutien aux peuples opprimés ».

La stabilité en Afrique ne pourra être atteinte tant que certains régimes continueront de pratiquer une diplomatie hypocrite : promettre la paix le jour, et soutenir le chaos la nuit. Si l’Algérie souhaite réellement être un partenaire pour la sécurité et le développement du continent, elle doit cesser d’intervenir dans les affaires de ses voisins et renoncer à sa logique de domination par le désordre.

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