
Aldar / Analyse
Dans un nouveau développement reflétant la nature des relations entre l’Algérie et la France, le président français Emmanuel Macron a téléphoné à son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, un geste qui semble avoir été décisif pour mettre un terme aux tensions diplomatiques récentes entre les deux pays.
Selon les annonces officielles, le ministre français des Affaires étrangères effectuera une visite officielle en Algérie le 6 avril. Cette visite coïncide avec la décision de libérer l’écrivain algérien Boualem Sansal, dont l’arrestation avait suscité une large controverse.
Il a également été convenu du retour de l’ambassadeur algérien à Paris, ce qui marque la fin du différend entre les deux pays.
Malgré les tentatives du régime algérien d’exploiter la crise pour faire pression sur la France et l’inciter à revoir sa position en faveur de la marocanité du Sahara, ces efforts n’ont pas porté leurs fruits. Paris n’a pas changé de position, tandis que l’Algérie a été contrainte de reculer et d’accepter les conditions françaises, confirmant ainsi l’influence persistante de la France sur les décisions algériennes.
Cette évolution rappelle la complexité historique des relations entre l’Algérie et la France. Une rupture totale entre les deux parties semble toujours hors de portée, les intérêts communs imposant au régime algérien de rester dans l’orbite française, malgré ses tentatives d’afficher une indépendance décisionnelle.
De tout cela, il ressort que cette crise n’était qu’une simple « tempête dans un verre d’eau », qui s’est rapidement dissipée sous le poids des réalités politiques et économiques. L’Algérie pourra-t-elle un jour se libérer de l’influence française ?