Aldar / Analyse
Depuis 1975, l’Algérie s’est fixé un objectif stratégique : affaiblir l’unité du Maroc et créer une entité sous son contrôle avec un accès à l’océan Atlantique.
Mais après près d’un demi-siècle et malgré des ressources financières colossales engagées ainsi qu’un soutien politique et militaire, ce projet n’a atteint aucun de ses objectifs, devenant ainsi un exemple frappant d’échec politique à long terme.
Au fil des décennies, l’Algérie a injecté plus de 500 milliards de dollars pour faire avancer cette cause, que ce soit en finançant des groupes armés ou en menant des campagnes diplomatiques sur la scène internationale. Pourtant, sur le terrain, la situation est restée inchangée. Malgré l’alternance des présidents et le renouvellement des dirigeants militaires, l’impasse demeure, et la situation s’est même aggravée pour l’Algérie, dont l’influence diplomatique s’amenuise, tandis que le Maroc continue de renforcer sa position et de consolider sa souveraineté sur son territoire.
Les résultats obtenus jusqu’à présent montrent que ce projet n’a été qu’un gouffre financier pour l’Algérie, alors que ces ressources auraient pu être investies dans le développement intérieur et l’amélioration des conditions économiques et sociales des citoyens. Avec un taux de réalisation des objectifs proche de 0 % après toutes ces années, une question essentielle se pose : l’Algérie poursuivra-t-elle dans cette impasse ou prendra-t-elle enfin conscience qu’il est temps de changer de cap pour construire un avenir plus stable pour son peuple ?
