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Jeune Afrique : La priorité de Trump en nommant son nouvel ambassadeur au Maroc est l’ouverture d’un consulat américain à Dakhla

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Dans une décision qui reflète une orientation claire vers le renforcement des relations économiques, le président américain Donald Trump a annoncé la nomination de Duke Buchan III en tant qu’ambassadeur des États-Unis auprès du Royaume du Maroc. Cette décision porte un message fort sur les priorités américaines dans la région, indiquant que Washington est résolue à renforcer sa présence en matière d’investissements, en particulier dans les provinces du sud du Royaume, selon ce qu’a rapporté le magazine français Jeune Afrique.

Duke Buchan III, connu pour sa vaste expérience dans le monde de la finance et des affaires, n’est pas étranger aux missions diplomatiques, ayant précédemment occupé le poste d’ambassadeur des États-Unis en Espagne lors du premier mandat de Trump. Cependant, sa nomination à Rabat traduit une approche différente, davantage axée sur l’aspect économique que sur les dimensions politiques traditionnelles. Depuis l’annonce de sa nomination via la plateforme “Truth Social”, il est clair que la stratégie de Trump repose sur le renforcement des partenariats commerciaux et des investissements plutôt que sur de simples déclarations diplomatiques.

Cette nomination intervient à un moment où l’intérêt américain pour les provinces du sud du Maroc ne cesse de croître. Les États-Unis cherchent à élargir le champ de leurs investissements dans cette région, notamment après la reconnaissance par Washington de la souveraineté du Maroc sur le Sahara durant le premier mandat de Trump. Des sources diplomatiques indiquent que la réouverture du consulat américain à Dakhla pourrait revenir sur le devant de la scène en tant que dossier stratégique parmi les priorités de la prochaine administration américaine.

Le Maroc est un allié clé des États-Unis en Afrique du Nord et entretient des relations solides avec Washington dans divers domaines, allant de la coopération militaire à la coordination sécuritaire et commerciale. La nomination d’un homme d’affaires de l’envergure de Duke Buchan reflète une volonté de porter ce partenariat à un nouveau niveau de coopération économique, en mettant l’accent sur les investissements américains directs, notamment dans les secteurs des énergies renouvelables, des infrastructures et des technologies.

Alors que Rabat s’apprête à accueillir son nouvel ambassadeur, une question demeure : cette diplomatie économique produira-t-elle des résultats concrets ? Duke Buchan parviendra-t-il à attirer davantage d’investissements américains au Maroc ? Le dossier du consulat à Dakhla figurera-t-il parmi ses priorités ? Seul l’avenir nous dira à quoi ressemblera cette nouvelle phase des relations maroco-américaines.

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