Aldar / Analyse
L’ancien ministre algérien des Affaires étrangères et ambassadeur du régime militaire à Washington, Sabri Boukadoum, a révélé la disposition de l’Algérie à mettre ses ressources minérales rares à la disposition de l’administration américaine.
Cette déclaration, faite lors d’un entretien avec un site américain, reflète l’ampleur de la crise que traverse le régime au pouvoir en Algérie. Désormais, il semble prêt à accorder d’importantes concessions économiques afin de préserver son influence politique et de continuer à soutenir le Front Polisario.
Ce qui est frappant, c’est que cette initiative intervient à un moment où l’économie algérienne souffre de crises successives, marquées par la baisse des revenus pétroliers et l’absence de politiques de développement efficaces. Au lieu d’investir ces ressources pour améliorer la situation du peuple algérien, il semble que le régime préfère les utiliser comme monnaie d’échange avec les grandes puissances afin d’assurer sa pérennité.
La politique étrangère de l’Algérie, qui reposait officiellement sur le principe du “non-alignement”, est aujourd’hui otage des intérêts du régime militaire. Ce dernier cherche par tous les moyens à s’attirer les faveurs des grandes puissances, même si cela doit se faire au détriment de la souveraineté nationale.
Le régime est-il donc prêt à vendre les richesses du pays pour assurer sa survie ? Une question qui s’impose avec force, alors que l’Algérie traverse des mutations inquiétantes tant sur le plan interne qu’externe.
