
ALDAR / Editorial
Dans un acte d’escalade injustifié, l’Algérie a convoqué l’ambassadeur français dans une démarche surprenante, après l’annonce de manœuvres militaires conjointes entre la France et le Maroc prévues pour septembre prochain, qu’elle a qualifiées de “menace” pour la souveraineté de l’Algérie.
Ces déclarations, contenues dans un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, ont suscité beaucoup de controverse, d’autant plus que l’Algérie fonde ses positions sur des bases irréalistes, tandis que le Maroc et la France ne font que renforcer leurs relations dans un cadre souverain, et ce, pour servir leurs intérêts communs.
“Le Sahara oriental” est un terme qui renvoie à l’après-colonisation française, lorsque des terres marocaines ont été cédées à l’Algérie durant l’ère coloniale. Bien que cette question remonte à plusieurs décennies, le régime algérien continue de chercher à l’exploiter comme un levier dans ses tentatives de déstabiliser la région, ce qui reflète son incapacité à faire face à la réalité des nouvelles relations internationales.
Ces déclarations injustifiées de l’Algérie traduisent une forme de paranoïa pathologique que le régime algérien nourrit à l’égard du Maroc. Certains estiment même que l’Algérie souffre du “syndrome du Maroc”, une inquiétude constante face à tout mouvement marocain, même lorsqu’il s’agit de coopération souveraine entre deux pays qui n’ont rien à voir avec l’Algérie.
Le régime algérien ne peut accepter l’idée que le Maroc fasse des progrès considérables dans ses relations avec de grandes puissances comme la France, ce qui exacerbe le sentiment d’impuissance politique et économique de l’Algérie.
L’Algérie, qui peine à résoudre ses problèmes internes, cherche à détourner l’attention vers des “menaces extérieures”, bien que les manœuvres militaires entre le Maroc et la France ne soient que des activités normales entre deux États souverains.
Cette étrange escalade de la part de l’Algérie semble faire partie d’une campagne continue visant à créer des crises fictives, tandis que le Maroc poursuit la construction de ses alliances stratégiques au service de ses intérêts, loin de ces escarmouches algériennes.
Parler de “menaces” liées au Sahara oriental n’est qu’un prétexte du régime algérien pour masquer son incapacité à progresser sur ses dossiers internes et externes. Tandis que le Maroc prouve à maintes reprises que sa politique étrangère est indépendante et unifiée, l’Algérie continue de se laisser emporter par les dédales d’un passé sombre, poussée par un désir injustifié de réécrire les faits.
Ce que fait l’Algérie aujourd’hui équivaut à un gaspillage d’opportunités et à la perte de chances qui pourraient faire progresser les relations régionales et internationales. Alors que le Maroc cherche à établir un réseau de relations équilibrées qui servent ses intérêts stratégiques, l’Algérie reste plongée dans un état de tension et d’escalade, dans une tentative désespérée de semer la discorde et d’obtenir des avantages au détriment de la stabilité régionale.